Le Mouvement Militant Mauricien (MMM) déplore l’inaction du gouvernement dans le secteur éducatif pré-primaire. Le député Steve Obeegadoo se dit inquiet déçu et inquiet face aux « réponses agressives et légères » des ministres concernés au Parlement.
Le député MMM a animé une conférence de presse ce jeudi 31 mars pour exprimer sa déception et son inquiétude face aux réponses « agressives et légères » du ministre de l’Education, Vasant Bunwaree, et celui et de l’Egalité des genres, du développement de l’enfant et du bien être de la famille, Sheila Bappoo, lors de la dernière session parlementaire.
« Amateurisme, mauvaise gouvernance et absence de vision », tels ont été les propos tenus par les députés mauves Steve Obeegadoo, Françoise Labelle et Lisie Ribot, pour décrire le rôle du gouvernement concernant l’éducation des enfants. Ils ont évoqué les sujets d’actualité comme l’allongement des heures d’ouverture jusqu’à 18 heures dans les écoles maternelles, les récents cas de maltraitance et d’allégations d’abus sexuels à l’encontre, l’introduction du kreol dans les écoles et la réforme du Certificate of Primary Education (CPE).
Selon les trois députés de l’opposition, le gouvernement ne pratique pas une politique claire sur l’éducation pré-primaire, ce qui risque de mettre en péril et de déstabiliser toute « une génération de futurs adultes ». L’allongement des horaires en maternelle a suscité un certain nombre de questions, concernant entre autres les qualifications du personnel, le coût d’une telle mesure pour les parents, le réaménagement des infrastructures et l’alimentation. « Que vont manger ces enfants ? Comment vont-ils organiser leur temps jusqu’à 18 heures ? », s’est demandé la député Lisie Ribot, enseignante de formation.
Par ailleurs, les trois députés ont critiqué la ministre Sheila Bappoo pour sa « légèté » par rapport aux récents incidents de violence physique et d’allégations de sévices sexuels à l’encontre des petits enfants. Ces incidents sont révélateurs d’une situation scandaleuse, mais ont été pris « à la légère » par la ministre, selon les trois députés MMM. « Ses réponses à nos questions au Parlement sont décevantes et démontrent une légèreté scandaleuse. A la question sur le sort des 89 écoles maternelles sur 246 opérant dans l’illégalité, elle a répondu qu’elle ne peut rien faire car elle ne dispose que d’une équipe squelettique, le ministère des finances ne lui donnant pas de moyens », a souligné Françoise Labelle.
En effet, le ministère ne dispose que d’une équipe composée d’un superviseur et de six cadres pour effectuer des inspections dans les écoles maternelles du pays, alors que la dernière formation du personnel enseignant dans ce secteur avait eu lieu entre septembre et décembre 2009.
L'Express
Le député MMM a animé une conférence de presse ce jeudi 31 mars pour exprimer sa déception et son inquiétude face aux réponses « agressives et légères » du ministre de l’Education, Vasant Bunwaree, et celui et de l’Egalité des genres, du développement de l’enfant et du bien être de la famille, Sheila Bappoo, lors de la dernière session parlementaire.
« Amateurisme, mauvaise gouvernance et absence de vision », tels ont été les propos tenus par les députés mauves Steve Obeegadoo, Françoise Labelle et Lisie Ribot, pour décrire le rôle du gouvernement concernant l’éducation des enfants. Ils ont évoqué les sujets d’actualité comme l’allongement des heures d’ouverture jusqu’à 18 heures dans les écoles maternelles, les récents cas de maltraitance et d’allégations d’abus sexuels à l’encontre, l’introduction du kreol dans les écoles et la réforme du Certificate of Primary Education (CPE).
Selon les trois députés de l’opposition, le gouvernement ne pratique pas une politique claire sur l’éducation pré-primaire, ce qui risque de mettre en péril et de déstabiliser toute « une génération de futurs adultes ». L’allongement des horaires en maternelle a suscité un certain nombre de questions, concernant entre autres les qualifications du personnel, le coût d’une telle mesure pour les parents, le réaménagement des infrastructures et l’alimentation. « Que vont manger ces enfants ? Comment vont-ils organiser leur temps jusqu’à 18 heures ? », s’est demandé la député Lisie Ribot, enseignante de formation.
Par ailleurs, les trois députés ont critiqué la ministre Sheila Bappoo pour sa « légèté » par rapport aux récents incidents de violence physique et d’allégations de sévices sexuels à l’encontre des petits enfants. Ces incidents sont révélateurs d’une situation scandaleuse, mais ont été pris « à la légère » par la ministre, selon les trois députés MMM. « Ses réponses à nos questions au Parlement sont décevantes et démontrent une légèreté scandaleuse. A la question sur le sort des 89 écoles maternelles sur 246 opérant dans l’illégalité, elle a répondu qu’elle ne peut rien faire car elle ne dispose que d’une équipe squelettique, le ministère des finances ne lui donnant pas de moyens », a souligné Françoise Labelle.
En effet, le ministère ne dispose que d’une équipe composée d’un superviseur et de six cadres pour effectuer des inspections dans les écoles maternelles du pays, alors que la dernière formation du personnel enseignant dans ce secteur avait eu lieu entre septembre et décembre 2009.
L'Express
Déçue de l’inaction du gouvernement – La Commission Éducation du MMM disposée à aider
ReplyDeleteBien qu’il soit disposé à apporter tout son soutien pour chaque pas vers le progrès, le MMM parle de réelles déceptions face à l’inaction du gouvernement dans le secteur de l’Éducation. D’ailleurs, face à la presse, jeudi, les membres de la Commission Éducation des mauves ont parlé d’une ressemblance croissante avec ‘l’ère Gokhool’, car ils ne constatent aucune réforme de fond.
Un des aspects qui inquiète le MMM, c’est le domaine de la petite enfance. La situation dans le secteur du pré-primaire, selon Lisie Ribot, est scandaleuse. « La réponse donnée par la ministre Sheila Bappoo est claire. Il existe à Maurice 246 Child Day Care Centres. Toutefois, seuls 109 sont enregistrés, 48 ont un enregistrement provisoire et 89 ne le sont pas. De plus, l’inspection de ces centres laisse à désirer, car il y a un seul ‘supervising officer’ et six officiers.
D’ailleurs, ces six officiers s’occupent également de divers projets au niveau de la CDU », déplore Lisie Ribot, qui souligne que même la ministre Bappoo reconnaît que son ministère compte un personnel squelettique pour le domaine de la petite enfance. Elle n’explique pas non plus comment Sheila Bappoo peut ne pas savoir si tous les managers de ces centres possèdent un Diploma in Early Childhood Care’.
La Commission Éducation du MMM soulève, par la même occasion, plusieurs interrogations. Notamment si le personnel des crèches et écoles pré-primaires possèdent un ‘food handlers certificate’ et un certificat de moralité ou encore concernant la formation du personnel appelé à travailler avec les enfants en bas âge. Sur ce dernier point, alors que Xavier-Luc Duval a rappelé que 60 ‘day carers’ ont été formés récemment, et qu’une centaine d’autres le seront prochainement, Lisie Ribot souligne que les derniers cours destinés aux ‘care givers’ remontent à la période de septembre à décembre 2009.
Les mauves s’intéressent aussi à l’annonce disant que les crèches resteront ouvertes jusqu’à 18h. Ils se demandent si c’est recommandable que les enfants en bas âge restent à l’école jusqu’à cette heure, s’il y a eu des consultations et ils s’interrogent au sujet des infrastructures et la nourriture des enfants.
Venant au cycle primaire, Steven Obeegadoo estime que le plus grand scandale demeure le CPE avec un taux d’échec de 30%. Selon lui, en 15 ans, à partir de 1995, sous les différents gouvernements, le taux d’échec a augmenté de 3%. « C’est inacceptable. Notre système, qui prône l’exclusion et la sélection date du 20e siècle et cette logique ne tient plus.
Et nous ne pouvons plus accepter que chaque année, un enfant sur quatre quitte le milieu scolaire sans un certificat du CPE », soutient Steven Obeegadoo, qui estime que les leçons particulières, qui agrandissent le fossé entre les enfants venant de familles modestes et ceux issus de familles qui ont les moyens, ne sont que le symptôme du mal qu’est la course du CPE. D’autre part, il réclame une évaluation du rapport coût – efficacité du 'Enhancement Programme'.
Un autre sujet auquel le MMM accorde un intérêt particulier, c’est l’introduction du créole mauricien à l’école. Selon Steven Obeegadoo, c’est un pas historique et le MMM soutient ce projet. Toutefois, il précise que sans planification, il y a un risque que tout le projet ne soit discrédité. Il explique également que, selon certaines informations, les choses n’avanceraient pas concernant le programme d’étude, la pédagogie et le manuel qui seront utilisés.
D’où la demande des mauves pour la mise sur pied d’un comité de mise en œuvre du projet. Steven Obeegadoo ajoute : « Le gouvernement veut introduire le créole à l’école en janvier prochain. Il reste donc neuf mois, et avec de la volonté, beaucoup peut être fait pendant ces quelques mois. Le gouvernement a la chance d’avoir le soutien de l’Opposition sur ce dossier. Qu’il fonce.»
DéfiMédia