Le ministre de l’éducation a analysé les résultats du CPE. Il a trouvé que, si le taux de réussite n’est pas plus important, c’est à cause de la performance des « repeaters ».
Le ministre de l’Éducation a donc mis en place un système qui va encadrer ceux qui redoublent le CPE. C’est l’annonce qu’il a faite, lors d’une conférence de presse, samedi.
Cet encadrement spécial a démarré, il y a quelques jours, dans toutes les écoles primaires. L’objectif de ce nouveau système, qui sera assuré par les enseignants qui viennent de terminer leur formation, vise à aider les enfants à maîtriser les langues dans lesquelles ils sont appelés à prendre leurs examens.
D’autant que, souvent, indique Vasant Bunwaree, ces enfants ne comprennent même pas le libellé de la question. Le ministre envisage, toujours concernant le CPE, de revoir le niveau d’une partie des papiers d’examens. « Nous savons tous que 40 % de ce papier sont très difficiles. Nous avons mis un comité sur pied pour voir comment alléger cette partie », a-t-il déclaré.
Il a cependant assuré qu’il n’était pas question de pénaliser l’élite. C’est pour cela qu’il compte organiser un forum pour discuter de ce dossier et dégager un consensus.
Il a profité de l’occasion pour répondre aux attaques formulées par l’opposition à l’Assemblée nationale, mardi. Chiffres à l’appui, il a démontré que le taux de réussite a augmenté depuis 2005 (quand les travaillistes ont pris les rênes du pays). Ce qui n’était pas le cas entre 2000 et 2005. Il se dit confiant que le taux de réussite au CPE va s’améliorer d’ici quelques années.
Il a apporté quelques précisions suite à la polémique sur les recrutements des enseignants pour la langue créole. Si la procédure habituelle n’a pas été suivie, c’est à cause de l’échéance 2012, année durant laquelle les cours en langue créole doivent démarrer. « Nous avons privilégié un système de ‘fast track’ car nous n’aurions pas pu attendre que des enseignants commencent leur formation maintenant afin qu’ils soient prêts dans trois ans. C’est pour cela que j’ai demandé à ceux qui viennent de terminer les cours au Mauritius Institute of Education (MIE) de choisir s’ils veulent enseigner la langue créole. Ils auront ensuite la liberté de retourner vers l’enseignement des filières générales », soutient Vasant Bunwaree.
Pour lui, la langue créole aura le même statut que les langues orientales dans les écoles. Il en est de même pour les enseignants, qui seront des fonctionnaires à part entière. Le ministre Bunwaree a aussi fait état de la « réticence » des parents à opter pour la langue créole. D’où une campagne de sensibilisation et de promotion qui démarre ce lundi sur ce sujet.
Défi Média
Le ministre de l’Éducation a donc mis en place un système qui va encadrer ceux qui redoublent le CPE. C’est l’annonce qu’il a faite, lors d’une conférence de presse, samedi.
Cet encadrement spécial a démarré, il y a quelques jours, dans toutes les écoles primaires. L’objectif de ce nouveau système, qui sera assuré par les enseignants qui viennent de terminer leur formation, vise à aider les enfants à maîtriser les langues dans lesquelles ils sont appelés à prendre leurs examens.
D’autant que, souvent, indique Vasant Bunwaree, ces enfants ne comprennent même pas le libellé de la question. Le ministre envisage, toujours concernant le CPE, de revoir le niveau d’une partie des papiers d’examens. « Nous savons tous que 40 % de ce papier sont très difficiles. Nous avons mis un comité sur pied pour voir comment alléger cette partie », a-t-il déclaré.
Il a cependant assuré qu’il n’était pas question de pénaliser l’élite. C’est pour cela qu’il compte organiser un forum pour discuter de ce dossier et dégager un consensus.
Il a profité de l’occasion pour répondre aux attaques formulées par l’opposition à l’Assemblée nationale, mardi. Chiffres à l’appui, il a démontré que le taux de réussite a augmenté depuis 2005 (quand les travaillistes ont pris les rênes du pays). Ce qui n’était pas le cas entre 2000 et 2005. Il se dit confiant que le taux de réussite au CPE va s’améliorer d’ici quelques années.
Il a apporté quelques précisions suite à la polémique sur les recrutements des enseignants pour la langue créole. Si la procédure habituelle n’a pas été suivie, c’est à cause de l’échéance 2012, année durant laquelle les cours en langue créole doivent démarrer. « Nous avons privilégié un système de ‘fast track’ car nous n’aurions pas pu attendre que des enseignants commencent leur formation maintenant afin qu’ils soient prêts dans trois ans. C’est pour cela que j’ai demandé à ceux qui viennent de terminer les cours au Mauritius Institute of Education (MIE) de choisir s’ils veulent enseigner la langue créole. Ils auront ensuite la liberté de retourner vers l’enseignement des filières générales », soutient Vasant Bunwaree.
Pour lui, la langue créole aura le même statut que les langues orientales dans les écoles. Il en est de même pour les enseignants, qui seront des fonctionnaires à part entière. Le ministre Bunwaree a aussi fait état de la « réticence » des parents à opter pour la langue créole. D’où une campagne de sensibilisation et de promotion qui démarre ce lundi sur ce sujet.
Défi Média
No comments:
Post a Comment