Un enseignant de langue orientale d’une école primaire de Baie-du-Tombeau se retrouve dans une mauvaise… posture. Âgé de 58 ans, il compte près de 40 ans de métier. Il est, depuis peu, sous le coup d’une inculpation provisoire de harcèlement sexuel.
Des parents d’élèves dénoncent cet enseignant qui aurait utilisé des propos jugés inappropriés en classe. Le ministère de l'Éducation a été saisi de cette affaire. «Des écoliers de 11 ans auraient dénoncé l’enseignant pour des propos à caractère obscène.» La Brigade des mineurs et la police de la région poursuivent leur enquête.
Le 17 mars, l’instituteur a dû s'acquitter d'une caution de Rs 3 000 et a dû signer une reconnaissance de dette de Rs 35 000 en Cour de Pamplemousses. Pour le principal concerné, «c’est une farce que certaines personnes de cette école auraient montée contre lui. En trente-sept ans de carrière, je n’ai jamais connu ce genre de problème», se défend-il. «Si à un moment ou un autre, j’ai prononcé un mot déplacé ou fait un geste obscène à l’endroit des élèves, la procédure veut que l’on me rapporte au responsable de l’école et que je signe un avertissement. Or, ce n’est pas le cas.»
L’enseignant explique qu’il est dans cette école depuis 2009, et qu’il a été, à un moment donné, trésorier de la Parent-Teacher’s Association. «Hélas, j’ai été témoin de certains actes de gestion que je n’approuvais pas. J’ai donc démissionné de mon poste de trésorier», assure-t-il. «Depuis ce jour, mes collègues ont une dent contre moi. Ces enfants qui m’accusent ont été manipulés pour nuire à ma réputation. Il n’y a aucune preuve. Je laisse les autorités faire leur boulot», nous a-t-il confié.
DéfiMédia
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