Wednesday, April 27, 2011

Au Robert Edward Hart G.S., à Surinam – La PTA insatisfaite du service de nettoyage

Depuis l’année dernière, le contrat de nettoyage de l’école a été alloué à une compagnie de nettoyage. Mais selon Nasser Gurib, ancien président de la PTA et membre de l’association, le service n’est pas satisfaisant.

C’est la grogne à la Robert Edward Hart Government School, située à Surinam . Nasser Gurib estime qu’il n’y a ‘no value for money’ en ce qui concerne le nettoyage de l'institution. Il demande au ministère de l’Éducation de revoir les termes du contrat. La Robert Edward Hart G.S. comprend deux arpents de terre. Suite à la politique de réduction des plantons qui s’occupent de l’entretien de l’école, c’est une compagnie privée qui s’est vue attribuer le contrat de nettoyage il y a huit mois. « Depuis que cette compagnie a pris cette responsabilité, notre école se trouve dans un état pitoyable », explique l’ex-président.

Selon Nasser Gurib, deux femmes employées par la société sont affectées à l'entretien de l’école. D’ailleurs, poursuit-il, c’est la PTA qui a dû leur fournir les équipements. Malgré cela, deux personnes ne suffisent pas pour s’occuper de l’école qui est vaste. Résultat : l’établissement est négligé. Comme dans l’enceinte de l’école, il y a beaucoup d’arbres, les feuilles s’entassent un peu partout. Ce qui n’est pas vraiment beau à voir, fait ressortir Nasser Gurib. « À la suite de ce constat, nous avons envoyé plusieurs lettres au directeur de notre zone et à d’autres personnes concernées.

Or, à ce jour, rien n’a été fait pour remédier à cela », déplore notre interlocuteur. De plus, il dénonce le fait qu’avant la rentrée du deuxième semestre, la PTA a dû embaucher d’autres personnes à ses frais afin de nettoyer l’école. Cette décision a été rendue nécessaire pour permettre aux élèves d’étudier dans un environnement sain. L’ex-président fait ressortir que les membres de la PTA militent dans l’intérêt des élèves. « Certes, de temps à autre, nous puisons dans notre caisse pour engager des gens pour le nettoyage. Mais ce n’est pas normal étant donné que le ministère paye déjà la compagnie pour s’assurer que l’école est propre. Or, nous avons aussi d’autres projets qu’on voudrait concrétiser », fait-il observer.

Au tableau des travaux accomplis par la PTA, il faut relever l’introduction des « greens board » dans toutes les classes, l’ouverture d’une médiathèque, l’installation de deux ventilateurs dans chaque salle de classe. Bref, la liste est longue. « Quel encouragement aurons-nous si au lieu de voir s’épanouir l’école nous devons aussi veiller au nettoyage tandis qu’il y a une compagnie qui est grassement payée pour faire ce travail ? Pourquoi le ministère ne prend pas de sanctions et pourquoi toutes nos doléances sont restées sans réponse ? Y aurait-il anguille sous roche ? » se demande-t-il.

Au niveau du ministère de l’Éducation, l’attaché de presse nous a expliqué que, de temps en temps, des inspections sont faites dans les écoles pour vérifier si les employés de ces sociétés de nettoyage effectuent leur travail à la satisfaction du ministère. Au cas contraire, déclare-t-il, des sanctions peuvent être prises puisqu’il y a des clauses spécifiques dans le contrat entre le ministère et ces sociétés qui définissent clairement leurs attributions.
DéfiMédia

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