Les autorités se penchent actuellement sur les dates éventuelles pour la tenue des examens menant au Certificate of Primary Education (CPE). Comme cet exercice se tient normalement tenu en octobre, les dates des jours fériés doivent être prises en considération. Il est probable que ces examens aient lieux entre les 18 et 21 octobre. C’est le Conseil des ministres qui aura la tâche d’avaliser cette date.
DéfiMédia
Saturday, April 30, 2011
Ecole de Bambous : des parents d’élèves menacent de descendre dans la rue
Marre de ne pas être considérés par le ministère de l’Éducation, les parents d’élèves de l’école de Bambous ‘A’ envisagent de manifester. Ils le feront le 12 mai, «si rien n’est fait pour améliorer le sort de leurs enfants». Leurs griefs : le transfert de deux plantons, l’état des toilettes, les infrastructures qui demandent à être réparées et repeintes et qui portent atteinte à la sécurité des enfants.
Sunny Bundhoo, président de la PTA, précise qu’il a envoyé plusieurs lettres au ministère, mais en vain. Malgré la visite des inspecteurs, hier matin, les parents d’élèves maintiennent qu’ils ne reviendront pas sur leur décision aussi longtemps qu’ils n’obtiennent pas une rencontre avec le directeur de la zone. Pendant ce temps, un des plantons transférés retournera travailler à l’école.
DéfiMédia
Sunny Bundhoo, président de la PTA, précise qu’il a envoyé plusieurs lettres au ministère, mais en vain. Malgré la visite des inspecteurs, hier matin, les parents d’élèves maintiennent qu’ils ne reviendront pas sur leur décision aussi longtemps qu’ils n’obtiennent pas une rencontre avec le directeur de la zone. Pendant ce temps, un des plantons transférés retournera travailler à l’école.
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Wednesday, April 27, 2011
Au Robert Edward Hart G.S., à Surinam – La PTA insatisfaite du service de nettoyage
Depuis l’année dernière, le contrat de nettoyage de l’école a été alloué à une compagnie de nettoyage. Mais selon Nasser Gurib, ancien président de la PTA et membre de l’association, le service n’est pas satisfaisant.
C’est la grogne à la Robert Edward Hart Government School, située à Surinam . Nasser Gurib estime qu’il n’y a ‘no value for money’ en ce qui concerne le nettoyage de l'institution. Il demande au ministère de l’Éducation de revoir les termes du contrat. La Robert Edward Hart G.S. comprend deux arpents de terre. Suite à la politique de réduction des plantons qui s’occupent de l’entretien de l’école, c’est une compagnie privée qui s’est vue attribuer le contrat de nettoyage il y a huit mois. « Depuis que cette compagnie a pris cette responsabilité, notre école se trouve dans un état pitoyable », explique l’ex-président.
Selon Nasser Gurib, deux femmes employées par la société sont affectées à l'entretien de l’école. D’ailleurs, poursuit-il, c’est la PTA qui a dû leur fournir les équipements. Malgré cela, deux personnes ne suffisent pas pour s’occuper de l’école qui est vaste. Résultat : l’établissement est négligé. Comme dans l’enceinte de l’école, il y a beaucoup d’arbres, les feuilles s’entassent un peu partout. Ce qui n’est pas vraiment beau à voir, fait ressortir Nasser Gurib. « À la suite de ce constat, nous avons envoyé plusieurs lettres au directeur de notre zone et à d’autres personnes concernées.
Or, à ce jour, rien n’a été fait pour remédier à cela », déplore notre interlocuteur. De plus, il dénonce le fait qu’avant la rentrée du deuxième semestre, la PTA a dû embaucher d’autres personnes à ses frais afin de nettoyer l’école. Cette décision a été rendue nécessaire pour permettre aux élèves d’étudier dans un environnement sain. L’ex-président fait ressortir que les membres de la PTA militent dans l’intérêt des élèves. « Certes, de temps à autre, nous puisons dans notre caisse pour engager des gens pour le nettoyage. Mais ce n’est pas normal étant donné que le ministère paye déjà la compagnie pour s’assurer que l’école est propre. Or, nous avons aussi d’autres projets qu’on voudrait concrétiser », fait-il observer.
Au tableau des travaux accomplis par la PTA, il faut relever l’introduction des « greens board » dans toutes les classes, l’ouverture d’une médiathèque, l’installation de deux ventilateurs dans chaque salle de classe. Bref, la liste est longue. « Quel encouragement aurons-nous si au lieu de voir s’épanouir l’école nous devons aussi veiller au nettoyage tandis qu’il y a une compagnie qui est grassement payée pour faire ce travail ? Pourquoi le ministère ne prend pas de sanctions et pourquoi toutes nos doléances sont restées sans réponse ? Y aurait-il anguille sous roche ? » se demande-t-il.
Au niveau du ministère de l’Éducation, l’attaché de presse nous a expliqué que, de temps en temps, des inspections sont faites dans les écoles pour vérifier si les employés de ces sociétés de nettoyage effectuent leur travail à la satisfaction du ministère. Au cas contraire, déclare-t-il, des sanctions peuvent être prises puisqu’il y a des clauses spécifiques dans le contrat entre le ministère et ces sociétés qui définissent clairement leurs attributions.
DéfiMédia
C’est la grogne à la Robert Edward Hart Government School, située à Surinam . Nasser Gurib estime qu’il n’y a ‘no value for money’ en ce qui concerne le nettoyage de l'institution. Il demande au ministère de l’Éducation de revoir les termes du contrat. La Robert Edward Hart G.S. comprend deux arpents de terre. Suite à la politique de réduction des plantons qui s’occupent de l’entretien de l’école, c’est une compagnie privée qui s’est vue attribuer le contrat de nettoyage il y a huit mois. « Depuis que cette compagnie a pris cette responsabilité, notre école se trouve dans un état pitoyable », explique l’ex-président.
Selon Nasser Gurib, deux femmes employées par la société sont affectées à l'entretien de l’école. D’ailleurs, poursuit-il, c’est la PTA qui a dû leur fournir les équipements. Malgré cela, deux personnes ne suffisent pas pour s’occuper de l’école qui est vaste. Résultat : l’établissement est négligé. Comme dans l’enceinte de l’école, il y a beaucoup d’arbres, les feuilles s’entassent un peu partout. Ce qui n’est pas vraiment beau à voir, fait ressortir Nasser Gurib. « À la suite de ce constat, nous avons envoyé plusieurs lettres au directeur de notre zone et à d’autres personnes concernées.
Or, à ce jour, rien n’a été fait pour remédier à cela », déplore notre interlocuteur. De plus, il dénonce le fait qu’avant la rentrée du deuxième semestre, la PTA a dû embaucher d’autres personnes à ses frais afin de nettoyer l’école. Cette décision a été rendue nécessaire pour permettre aux élèves d’étudier dans un environnement sain. L’ex-président fait ressortir que les membres de la PTA militent dans l’intérêt des élèves. « Certes, de temps à autre, nous puisons dans notre caisse pour engager des gens pour le nettoyage. Mais ce n’est pas normal étant donné que le ministère paye déjà la compagnie pour s’assurer que l’école est propre. Or, nous avons aussi d’autres projets qu’on voudrait concrétiser », fait-il observer.
Au tableau des travaux accomplis par la PTA, il faut relever l’introduction des « greens board » dans toutes les classes, l’ouverture d’une médiathèque, l’installation de deux ventilateurs dans chaque salle de classe. Bref, la liste est longue. « Quel encouragement aurons-nous si au lieu de voir s’épanouir l’école nous devons aussi veiller au nettoyage tandis qu’il y a une compagnie qui est grassement payée pour faire ce travail ? Pourquoi le ministère ne prend pas de sanctions et pourquoi toutes nos doléances sont restées sans réponse ? Y aurait-il anguille sous roche ? » se demande-t-il.
Au niveau du ministère de l’Éducation, l’attaché de presse nous a expliqué que, de temps en temps, des inspections sont faites dans les écoles pour vérifier si les employés de ces sociétés de nettoyage effectuent leur travail à la satisfaction du ministère. Au cas contraire, déclare-t-il, des sanctions peuvent être prises puisqu’il y a des clauses spécifiques dans le contrat entre le ministère et ces sociétés qui définissent clairement leurs attributions.
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Tuesday, April 26, 2011
Admission en Std I pour la rentrée 2012
L’exercice de demande d’admission en Std I, dans les écoles de la Roman Catholic Education Authority, débute ce mardi matin. Il est également en cours dans toutes les écoles primaires de l’État. Dans les deux cas, l’exercice concerne les enfants qui auront atteint 5 ans au plus tard le 31 décembre 2011.
Ainsi, il se fait selon le calendrier suivant : A à D : mardi 26, mercredi 27 et jeudi 28 avril, E à L : vendredi 29 avril, lundi 2 et mardi 3 mai, M à Z : mercredi 4, jeudi 5 et vendredi 6 mai. L’exercice pour les écoles de l’État est arrivé à la catégorie E à L ce mardi matin. M à Z : mercredi 27, jeudi 28 et vendredi 29 avril. Les enregistrements se feront entre 9 h 30 et 11 h 30 et entre 12 h 30 et 14 h 30.
Les parents concernés sont priés de faire leur demande dans une école uniquement, celle qui est la plus proche de leur résidence. Ils doivent être munis des documents suivants : carte d’identité, acte de naissance de l’enfant, originaux des factures du Central Electricity Board (CEB) et de la Central Water Authority (CWA) adressées à leur lieu de résidence pour les mois de décembre 2010, janvier et février 2011.
Les autorités se réservent le droit de demander des documents additionnels qui pourraient aider à établir le lieu de résidence des parents. Cette année, la nouveauté est le kreol morisien et le bhojpuri parmi les langues optionnelles dispensées.
DéfiMédia
Ainsi, il se fait selon le calendrier suivant : A à D : mardi 26, mercredi 27 et jeudi 28 avril, E à L : vendredi 29 avril, lundi 2 et mardi 3 mai, M à Z : mercredi 4, jeudi 5 et vendredi 6 mai. L’exercice pour les écoles de l’État est arrivé à la catégorie E à L ce mardi matin. M à Z : mercredi 27, jeudi 28 et vendredi 29 avril. Les enregistrements se feront entre 9 h 30 et 11 h 30 et entre 12 h 30 et 14 h 30.
Les parents concernés sont priés de faire leur demande dans une école uniquement, celle qui est la plus proche de leur résidence. Ils doivent être munis des documents suivants : carte d’identité, acte de naissance de l’enfant, originaux des factures du Central Electricity Board (CEB) et de la Central Water Authority (CWA) adressées à leur lieu de résidence pour les mois de décembre 2010, janvier et février 2011.
Les autorités se réservent le droit de demander des documents additionnels qui pourraient aider à établir le lieu de résidence des parents. Cette année, la nouveauté est le kreol morisien et le bhojpuri parmi les langues optionnelles dispensées.
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Sunday, April 24, 2011
Réunion du Asian Language Teachers’ Common Front – Tengur encense Bunwaree
Une première ! Le président du Asian Language Teachers’ Common Front (ALTCF), Suttyhudeo Tengur, a encensé le Dr Vasant Bunwaree, samedi.
D’après ses dires, il n’y a pas eu de ministre de l’Éducation aussi compétent que le Dr Bunwaree. Suttyhudeo Tengur, plus habitué à brûler les documents émis par les ministres de l’Éducation, a prononcé ces paroles élogieuses depuis le siège de son syndicat, à Port-Louis. Vasant Bunwaree y était aussi !
Parlant de la promotion des enseignants des langues orientales en primaire, il a expliqué comment le ministre est venu avec une solution afin de compenser ceux et celles qui ne sont pas promus durant leur service.
« Tout le monde ne peut avoir une promotion. Il faut l’accepter. Toutefois, les enseignants qui ont plus de 26 ans d’expérience ont eu des augmentations. Leur salaire est plus élevé que les maîtres d’école assistants. Il faut en remercier le ministre », explique-t-il.
Il devait expliquer à l’assistance présente comment le ministre a aidé le syndicat à réaliser le mémorandum qu’il devait soumettre au PRB. « Il n’y a jamais eu un ministre de l’éducation qui a réussi à produire un mémorandum », a-t-il lancé, ajoutant que le Dr Bunwaree était un ministre de proximité qui était toujours partant pour le dialogue et les discussions.
Prenant la parole, le ministre devait encore une fois expliquer l’importance du Enhancement Programme (EP). « L’EP a fait ses preuves avec la STD IV l’année dernière. Le but n’est pas seulement d’abolir les leçons particulières. Nous voulons que les enfants apprennent les valeurs de la vie », dit-il.
Il a aussi annoncé l’introduction des classes en langues orientales et arabiques pour bientôt, pendant le second trimestre, en STD III et STD IV. Ainsi, Tengur a présenté au ministre un document pour être utilisé comme outil d’enseignement dans les classes de EP. Ce même document sera traduit dans les différentes langues orientales et arabiques enseignées à l’école.
Aussi, concernant les enseignants qui ont complété leur diplôme en Education Management, le ministre a déclaré qu’ils recevront leur augmentation, même si d’après le rapport du PRB 2008, ils ne devaient être rémunérés qu’après être promu maître d’école assistant.
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Friday, April 22, 2011
Komite Diosezin 1e Fevriye – L’option du kreol morisien en Std I saluée
Le Komite Diosezin 1e Fevriye salue la décision du ministère de l’Éducation pour l’option offerte aux enfants pour choisir la langue kreol morisien en Std I à partir de 2012. Cette langue donne la possibilité à tous les enfants mauriciens de l’étudier tout comme les neuf autres langues existantes (anglais, français, hindi, urdu, marathi, telegu, marathi, mandarin et l’arabe).
Les responsables soutiennent que cela s’inscrit dans une vision de l’éducation fondée sur le respect et le développement de l’enfant mauricien dans son identité linguistique et culturelle. Par ailleurs, dans le cadre de l'introduction du Kreol Morisien à l'école en janvier 2012, le Komite Diosezin 1e Fevriye fait un appel aux paroisses de s'aligner sur la graphie et l'orthographe officielles dans toute communication écrite en Kreol Morisien.
Il est rappeler que des séances de formation en « Lir, Ekrir ek Sant to Lafwa en Kreol Morisien » sont assurées dans les paroisses par l'Institut Cardinal Jean Margéot et la Société Biblique de Maurice depuis le lancement du Nouvo Testaman an Kreol Morisien.
DéfiMédia
Les responsables soutiennent que cela s’inscrit dans une vision de l’éducation fondée sur le respect et le développement de l’enfant mauricien dans son identité linguistique et culturelle. Par ailleurs, dans le cadre de l'introduction du Kreol Morisien à l'école en janvier 2012, le Komite Diosezin 1e Fevriye fait un appel aux paroisses de s'aligner sur la graphie et l'orthographe officielles dans toute communication écrite en Kreol Morisien.
Il est rappeler que des séances de formation en « Lir, Ekrir ek Sant to Lafwa en Kreol Morisien » sont assurées dans les paroisses par l'Institut Cardinal Jean Margéot et la Société Biblique de Maurice depuis le lancement du Nouvo Testaman an Kreol Morisien.
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Thursday, April 21, 2011
Un syndicat menace de brûler le rapport du PRB s’il n’obtient pas satisfaction
La Government Office Attendant Union (GOAU) menace de brûler le prochain rapport du Pay Research Bureau (PRB) si ses revendications ne sont pas prises en compte. Cette mise en garde a été lancée aujourd’hui par le président de ce syndicat, Mahendrasing Barosa, lors de l’assemblée générale de la GOAU au Rabita Hall à Port-Louis. Cette assemblée s’est déroulée en présence du ministre de la Fonction publique, Ashit Gunga, et du directeur adjoint du PRB, Mohan Aujayeb.
La GOAU réclame de meilleurs salaires pour les «office attendants» du service civil. «Pendant longtemps, les ‘office attendants’ ont été les parents pauvres. Si nos demandes ne sont pas prises en considération comme cela a été le cas dans le passé, nous serons les premiers à brûler le rapport du PRB», a-t-il lancé. Le prochain rapport du PRB, portant sur une révision de salaires et de conditions de travail dans la fonction publique, sera rendu public l’année prochaine.
DéfiMédia
La GOAU réclame de meilleurs salaires pour les «office attendants» du service civil. «Pendant longtemps, les ‘office attendants’ ont été les parents pauvres. Si nos demandes ne sont pas prises en considération comme cela a été le cas dans le passé, nous serons les premiers à brûler le rapport du PRB», a-t-il lancé. Le prochain rapport du PRB, portant sur une révision de salaires et de conditions de travail dans la fonction publique, sera rendu public l’année prochaine.
DéfiMédia
Lorsque Seegum a raison… (Par:- Nazim Esoof)
La réforme de l’Education, c’est l’Arlésienne.
On en parle tout le temps à Maurice sans qu’on en voie les expressions concrètes.
Dernier exemple en date, la contestation qui entoure l’introduction du contrôle continu en Standard IV. Une controverse portée par la Government Teachers’ Union de Vinod Seegum.
Vue sous cet angle, on dirait une autre manoeuvre des partisans du statu quo qui refuseraient tout changement.
Cependant, à lire de plus près l’article de notre confrère Ronnie Antoine, paru dans l’édition du 20 avril de l’express sous le titre «Std IV : Le but du contrôle continu contesté», on se rend compte que ce syndicat n’a pas tout à fait tort. Reprenons, à cet effet, dans le même article, la déclaration de l’attaché de presse du ministre de l’Education selon lequel le contrôle continu sera «une mesure corrective». Entendons par là que les examens en fin d’année serviront toujours à évaluer la performance des élèves. Le contrôle continu ne servirait ainsi qu’à jauger l’élève à la fin de chaque topic, mais «ce sera aussi une manière d’évaluer les méthodes d’enseignement du prof, qui pourra ainsi modifier son approche.» Depuis quand le contrôle continu sert-il à évaluer «les méthodes d’enseignement du prof»?
C’est une énorme aberration. Une contradiction digne d’un ministère qui tâtonne, qui veut faire des choses, mais qui ne sait pas dans quelle direction orienter son action. Si le principe du contrôle continu est conçu de la manière dont il a été présenté, il ne sert, pour reprendre une expression de Vinod Seegum, qu’à défoncer une porte ouverte alors même que «tous les enseignants pratiquent déjà le contrôle continu».
Avec chaque nouveau ministre qui s’installe dans le fauteuil de l’Education nationale, on rêve d’une personne qui viendra sauver des eaux un système qui a fait son temps. Or, au bout d’un moment, on réalise que ce ministre est vite dépassé par les événements et que les changements qu’il prône participent simplement d’une logique cosmétique. C’est toute cette incapacité à réformer l’Education nationale qui est en jeu aujourd’hui. Ou alors, ne pratique-t-on l’immobilisme que pour maintenir la population dans une forme d’inculture générale…
L'Express
On en parle tout le temps à Maurice sans qu’on en voie les expressions concrètes.
Dernier exemple en date, la contestation qui entoure l’introduction du contrôle continu en Standard IV. Une controverse portée par la Government Teachers’ Union de Vinod Seegum.
Vue sous cet angle, on dirait une autre manoeuvre des partisans du statu quo qui refuseraient tout changement.
Cependant, à lire de plus près l’article de notre confrère Ronnie Antoine, paru dans l’édition du 20 avril de l’express sous le titre «Std IV : Le but du contrôle continu contesté», on se rend compte que ce syndicat n’a pas tout à fait tort. Reprenons, à cet effet, dans le même article, la déclaration de l’attaché de presse du ministre de l’Education selon lequel le contrôle continu sera «une mesure corrective». Entendons par là que les examens en fin d’année serviront toujours à évaluer la performance des élèves. Le contrôle continu ne servirait ainsi qu’à jauger l’élève à la fin de chaque topic, mais «ce sera aussi une manière d’évaluer les méthodes d’enseignement du prof, qui pourra ainsi modifier son approche.» Depuis quand le contrôle continu sert-il à évaluer «les méthodes d’enseignement du prof»?
C’est une énorme aberration. Une contradiction digne d’un ministère qui tâtonne, qui veut faire des choses, mais qui ne sait pas dans quelle direction orienter son action. Si le principe du contrôle continu est conçu de la manière dont il a été présenté, il ne sert, pour reprendre une expression de Vinod Seegum, qu’à défoncer une porte ouverte alors même que «tous les enseignants pratiquent déjà le contrôle continu».
Avec chaque nouveau ministre qui s’installe dans le fauteuil de l’Education nationale, on rêve d’une personne qui viendra sauver des eaux un système qui a fait son temps. Or, au bout d’un moment, on réalise que ce ministre est vite dépassé par les événements et que les changements qu’il prône participent simplement d’une logique cosmétique. C’est toute cette incapacité à réformer l’Education nationale qui est en jeu aujourd’hui. Ou alors, ne pratique-t-on l’immobilisme que pour maintenir la population dans une forme d’inculture générale…
L'Express
Créole dans les écoles – Pas avant 2014 selon la GTU
Aucune langue n’est supérieure à une autre à l’île Maurice. La Government Teachers’ Union affirme que le créole ne peut être introduit dans nos écoles avant 2014. Vinod Seegum, le président, argue que les enseignants ont besoin d’une formation appropriée: « Le ministre de l’Éducation nous tient à l’écart de toute consultation. Mais il sait pertinemment que nous connaissons les problèmes de l’éducation mieux que quiconque ».
Il affirme que la formation pour un enseignant du primaire est de 27 mois, alors qu’elle est de six mois seulement pour le créole, ce qui est absurde, selon le syndicaliste. « L’enseignant doit avoir une formation adéquate et sortir avec un diplôme », dit-il. Il se demande aussi qui supervisera le travail à l’école ? « Sûrement pas les maîtres d’école qui ont déjà du travail administratif à faire », rappelle-t-il.
Le syndicaliste s’interroge également sur l’option de choisir le créole ou le bhojpuri en Std I pour 2012. « Le ministère avait fait mention de conscientiser les parents, mais cet exercice n’a jamais eu lieu. On peut aussi parler de l’option de deux langues au lieu de se limiter à une seule. Je souhaite vivement que ces langues soient introduites, parce qu’il n’y a aucune langue qui est supérieure à une autre… »
DéfiMédia
Il affirme que la formation pour un enseignant du primaire est de 27 mois, alors qu’elle est de six mois seulement pour le créole, ce qui est absurde, selon le syndicaliste. « L’enseignant doit avoir une formation adéquate et sortir avec un diplôme », dit-il. Il se demande aussi qui supervisera le travail à l’école ? « Sûrement pas les maîtres d’école qui ont déjà du travail administratif à faire », rappelle-t-il.
Le syndicaliste s’interroge également sur l’option de choisir le créole ou le bhojpuri en Std I pour 2012. « Le ministère avait fait mention de conscientiser les parents, mais cet exercice n’a jamais eu lieu. On peut aussi parler de l’option de deux langues au lieu de se limiter à une seule. Je souhaite vivement que ces langues soient introduites, parce qu’il n’y a aucune langue qui est supérieure à une autre… »
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La SEF au PRB – Salaires : un ratio de 1:8 proposé
La State & Other Employees Federation (SEF) a soumis son cahier de revendications, mercredi, au Pay Research Bureau. Cette fédération propose un ratio de 1:8 entre le salaire d’un General Worker et celui d’un Senior Chief Executive de la Fonction publique.
La SEF, dont le président est Radhakrishna Sadien, souhaite l’introduction d’un « top to top conversion salary scale » pour les fonctionnaires ayant complété l’échelle salariale. Cela afin d’éviter qu’ils aient à attendre des années avant de toucher leur ‘top salary’, comme proposé dans le nouveau Rapport du PRB.
La fédération dénonce aussi le Performance Management System (PMS), qui fait de l’argent « la motivation principale », dit-elle. La SEF souhaite également le maintien de l’Annual Increment, car c’est un droit acquis des fonctionnaires. Elle plaide également pour que les fonctionnaires comptant 20 ans de service aient un Long Service Increment et que chaque temporary appointment soit accompagné de trois ‘increments’.
La SEF recommande aussi qu’on récompense les fonctionnaires qui améliorent leurs qualifications. D’où sa demande pour que l’octroi des Incremental Credits soit basé sur un ‘master scale’. Elle propose l’octroi d’un ‘increment’ « for each year’s full time or equivalent part-time study ».
DéfiMédia
La SEF, dont le président est Radhakrishna Sadien, souhaite l’introduction d’un « top to top conversion salary scale » pour les fonctionnaires ayant complété l’échelle salariale. Cela afin d’éviter qu’ils aient à attendre des années avant de toucher leur ‘top salary’, comme proposé dans le nouveau Rapport du PRB.
La fédération dénonce aussi le Performance Management System (PMS), qui fait de l’argent « la motivation principale », dit-elle. La SEF souhaite également le maintien de l’Annual Increment, car c’est un droit acquis des fonctionnaires. Elle plaide également pour que les fonctionnaires comptant 20 ans de service aient un Long Service Increment et que chaque temporary appointment soit accompagné de trois ‘increments’.
La SEF recommande aussi qu’on récompense les fonctionnaires qui améliorent leurs qualifications. D’où sa demande pour que l’octroi des Incremental Credits soit basé sur un ‘master scale’. Elle propose l’octroi d’un ‘increment’ « for each year’s full time or equivalent part-time study ».
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Tuesday, April 19, 2011
Admission en STD I pour 2012
L’exercice de demandes d’admission en Std I pour 2012 débute dans toutes les écoles primaires du gouvernement. Ceux qui seront admis dans les écoles de la Roman Catholic Education Authority seront concernés à partir du 26 avril. Dans les deux cas, l’exercice concerne les enfants qui auront atteint 5 ans au plus tard le 31 décembre 2011.
Les parents sont priés de faire la demande dans une seule école, celle étant la plus proche de leur résidence. Ils doivent être munis des documents suivants : carte d’identité, acte de naissance de l’enfant et les originaux des factures du CEB et de la CWA pour les mois de décembre 2010, janvier et février 2011. Les autorités se réservent le droit de demander des pièces additionnelles qui pourraient aider à établir le lieu de résidence des parents.
Écoles du gouvernement
A-D: mardi 19, mercredi 20 et jeudi 21 avril
E-L: vendredi 22, lundi 25 et mardi 26 avril 2011
M à Z: mercredi 27, jeudi 28 et vendredi 29 avril 2011.
Les parents sont priés de faire la demande dans une seule école, celle étant la plus proche de leur résidence. Ils doivent être munis des documents suivants : carte d’identité, acte de naissance de l’enfant et les originaux des factures du CEB et de la CWA pour les mois de décembre 2010, janvier et février 2011. Les autorités se réservent le droit de demander des pièces additionnelles qui pourraient aider à établir le lieu de résidence des parents.
Écoles du gouvernement
A-D: mardi 19, mercredi 20 et jeudi 21 avril
E-L: vendredi 22, lundi 25 et mardi 26 avril 2011
M à Z: mercredi 27, jeudi 28 et vendredi 29 avril 2011.
Écoles de la RCEA
A-D : mardi 26, mercredi 27 et jeudi 28 avril
E-L : vendredi 29 avril, lundi 2 mai et mardi 3 mai
M-Z : mercredi 4, jeudi 5 et vendredi 6 mai.
*Les enregistrements se feront entre 9 h 30 et 11 h 30 et entre 12 h 30 et 14 h 30.
DéfiMédia
Monday, April 18, 2011
Indiscipline scolaire – Réunion satisfaisante entre l’Ombudsperson et le ministère
L’Ombudsperson for children, Shirin Aumeeruddy-Cziffra, est sortie satisfaite de sa réunion avec le ministère de l’Education en fin de semaine dernière. « Cette rencontre sur l’indiscipline était positive. Globalement, nous allons dans la bonne direction », déclare-t-elle. Une réunion attendue depuis très longtemps.
Concédant que le sujet est particulièrement complexe, l’Ombudsperson est heureuse d’apprendre que le ministère « a compris que les petites fautes doivent se traiter au niveau de l’école et pas par la police ». Elle regrette toutefois que le nombre de psychologues dans les écoles est insuffisant. Ceci rend plus difficile l’expression d’un souci de la part d’un enfant ou adolescent.
Cependant, un bon point est accordé au ministère par rapport au fait que celui-ci s’est engagé dans le combat contre les châtiments corporels. Le ministère a ainsi expliqué à l’Ombudsperson for children que des rappels des règlements en vigueur et qui bannissent toute forme de violence physique envers l’étudiant soient envoyés régulièrement aux écoles.
DéfiMédia
Concédant que le sujet est particulièrement complexe, l’Ombudsperson est heureuse d’apprendre que le ministère « a compris que les petites fautes doivent se traiter au niveau de l’école et pas par la police ». Elle regrette toutefois que le nombre de psychologues dans les écoles est insuffisant. Ceci rend plus difficile l’expression d’un souci de la part d’un enfant ou adolescent.
Cependant, un bon point est accordé au ministère par rapport au fait que celui-ci s’est engagé dans le combat contre les châtiments corporels. Le ministère a ainsi expliqué à l’Ombudsperson for children que des rappels des règlements en vigueur et qui bannissent toute forme de violence physique envers l’étudiant soient envoyés régulièrement aux écoles.
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Friday, April 15, 2011
PRB 2012: le MTUC demande un salaire minimal de Rs 15 000 pour les laboureurs
Le Mauritius Trade Union Congress souhaite un meilleur contrôle des prix et demande un salaire minimum de Rs 15 000 pour les laboureurs, à la suite de la flambée des prix des produits enregistrée depuis quelque temps.
Lors d’une conférence de presse ce vendredi 15 avril, le président du MTUC, Dewan Quedou, a déclaré que sa confédération syndicale soumettra ses propositions au Pay Research Bureau (PRB) à la fin de ce mois-ci. Cela en vue du prochain rapport de cette instance sur les révisions salariales et les conditions d’emploi dans la fonction publique. Les recommandations du PRB seront publiées en octobre 2012 avant d’être mises en œuvre en janvier 2013.
«Le rapport 2008 du PRB a créé un déséquilibre. Le fossé entre les hauts cadres et les employés se trouvant au bas de l’échelle salariale se creuse davantage chaque année. C’est pourquoi nous demandons que les salaires du laboureur soient revus à la hausse pour lui permettre de faire face aux augmentations des prix», a-t-il expliqué. Les conditions d’emplois des petits employés doivent être améliorées lors du prochain exercice du PRB, a poursuivi le syndicaliste.
Le MTUC demande également que les employés qui prendront leur retraite avant 2018, puissent avoir l’option de travailler jusqu’à l’âge de 65 ans, si leur état de santé le permet.
Parmi ses principales propositions, un Mid term PRB Audit, pour veiller à la bonne mise en œuvre des différentes recommandations du rapport PRB. Cet audit intérimaire permettra d’évaluer l’état de la mise en œuvre du rapport PRB dans la fonction publique et les corps paraétatiques. «Les syndicalistes ne cessent de rappeler que plusieurs postes sont restés inoccupés en dépit des recommandations faites par le PRB», a soutenu Dewan Quedou.
Le MTUC estime lui aussi, comme les autres confédérations syndicales, que le rapport du PRB devrait étre publié chaque trois ans au lieu de cinq.
L'Express
Raconte-moi mes droits
Un DVD sur les droits des enfants vient tout juste de sortir. Inspiré d’une bande dessinée élaborée il y a deux ans par POV, il explique aux enfants, d’une manière imagée et accessible, quels sont leurs droits et leurs responsabilités.
Le but
Ce DVD vise à une sensibilisation des enfants concernant leurs droits au travers d’aventures imagées et d’un langage simplifié et accessible. «Quand l’idée de mettre cette histoire en court-métrage nous a été proposée par l’Ombudsperson for Children, Shirin Aumeeruddy- Cziffra, nous avons tout de suite accepté», explique Nicolas Merven, Chief Operating Officer d’IBL Retail.
Outil pédagogique visant à renforcer les stratégies de lutte pour les droits des enfants, ce court-métrage vient renforcer leurs valeurs, telles la responsabilité, la protection et la dignité, ont souligné les promoteurs de ce DVD lors de son lancement.
Une histoire imagée
Tico et Rajoo se voient rappeler leurs droits par un drôle de gros bonhomme bleu à la mèche jaune. C’est ce même allié qui viendra les sauver dans des moments où ils sentiront leurs droits bafoués, tel qu’il le rappelle aux enfants lors de ses apparitions surprises. Une course-poursuite vient également illustrer un enlèvement de gamins, en vue de faire comprendre aux enfants quels sont leurs droits et comment réagir.
Les personnes clés
Plusieurs personnes se trouvent derrière la mise sur pied de ce DVD. Le caricaturiste POV par exemple, dont la bande dessinée Les droits de l’enfant à travers les aventures de Tico, Tify et Rajoo de 2009 a inspiré ce fi lm. Ce sont le réalisateur David Constantin et sa société Caméléon Production qui se sont occupés de la réalisation de ce court-métrage. L’Ombudsperson pour les enfants et IBL Foundation se chargeront de la diffusion de ce DVD à Maurice et Rodrigues. Les acteurs sont des enfants d’une zone prioritaire de la National Empowerment Foundation.
En chiffres…
«Des centaines d’enfants aujourd’hui n’ont pas de nom. Nous visons à travailler pour y remédier», a assuré Sheila Bappoo, ministre de l’Egalité des genres, du Développement de l’enfant et du Bien-être de la famille. Et d’ajouter également que de 2003 à 2009, il y a eu en moyenne entre 3 500 et3 800 cas d’abus envers les enfants. En 2010, ce sont 6 000 cas d’abus qui ont été enregistrés. Plus de 400 enfants ayant subi des abus se trouvent actuellement dans des abris.
Source: L’Express
Thursday, April 14, 2011
Le kreol et le bhojpuri sujets optionnels l’année prochaine
Le ministère de l’Éducation confirme que le kreol morisien et le bhojpuri seront des sujets optionnels à partir de la prochaine grande rentrée scolaire.
Confirmant cela dans un communiqué de presse émis jeudi, le ministère indique que les parents pourront faire leur choix lors de l’exercice d’admission en Std I qui aura lieu du 19 au 29 avril prochain dans les écoles primaires.
Ainsi, ces deux langues seront ajoutées à la longue liste des sujets optionnels qui comprend déjà le hindi, l’urdu, le tamoul, le télougou, le marathi, le mandarin et l’arabe.
Lors de l’inscription de leur enfant, les parents auront donc la possibilité d’opter un de ces sujets qui peut être pris en compte pour l’obtention du Certificate of Primary Education (CPE) en fin de cycle primaire.
Dans son communiqué, le ministère précise que l’introduction de ces sujets avait été annoncée dans le programme gouvernemental 2010-2015 « aussi vite que possible ».
En octobre dernier, l’Akademi Kreol Morisien avait été mise sur pied pour, entre autres, standardiser la graphie du kreol morisien. Le rapport avait été remis le 21 février dernier au ministre de l’Éducation, Vasant Bunwaree. En parallèle, un High Powered Committee avait aussi vu le jour, sous la responsabilité du Mahatma Gandhi Institute (MGI) afin de travailler sur l’introduction du bhojpuri. Là aussi, les recommandations ont été soumises.
Reste maintenant qu’il faut trouver les enseignants qui enseigneront le kreol dans les classes. Le ministère estime qu’il va falloir environ 60 enseignants dans un premier temps. Ceux-ci suivront un programme de formation de six mois au MIE. Selon nos sources, le nombre désiré n’aurait pas encore été atteint.
Confirmant cela dans un communiqué de presse émis jeudi, le ministère indique que les parents pourront faire leur choix lors de l’exercice d’admission en Std I qui aura lieu du 19 au 29 avril prochain dans les écoles primaires.
Ainsi, ces deux langues seront ajoutées à la longue liste des sujets optionnels qui comprend déjà le hindi, l’urdu, le tamoul, le télougou, le marathi, le mandarin et l’arabe.
Lors de l’inscription de leur enfant, les parents auront donc la possibilité d’opter un de ces sujets qui peut être pris en compte pour l’obtention du Certificate of Primary Education (CPE) en fin de cycle primaire.
Dans son communiqué, le ministère précise que l’introduction de ces sujets avait été annoncée dans le programme gouvernemental 2010-2015 « aussi vite que possible ».
En octobre dernier, l’Akademi Kreol Morisien avait été mise sur pied pour, entre autres, standardiser la graphie du kreol morisien. Le rapport avait été remis le 21 février dernier au ministre de l’Éducation, Vasant Bunwaree. En parallèle, un High Powered Committee avait aussi vu le jour, sous la responsabilité du Mahatma Gandhi Institute (MGI) afin de travailler sur l’introduction du bhojpuri. Là aussi, les recommandations ont été soumises.
Reste maintenant qu’il faut trouver les enseignants qui enseigneront le kreol dans les classes. Le ministère estime qu’il va falloir environ 60 enseignants dans un premier temps. Ceux-ci suivront un programme de formation de six mois au MIE. Selon nos sources, le nombre désiré n’aurait pas encore été atteint.
DéfiMédia
Wednesday, April 13, 2011
Colloque sur l’éducation de la petite enfance – Shirin Aumeeruddy-Cziffra : « L’école nationale n'est faite que pour l’élite »
L’Ombudsperson pour les enfants, Shirin Aumeeruddy-Cziffra n’a pas mâché ses mots, mardi après-midi. « Il est évident qu’à Maurice, il y a encore des lacunes au niveau de l’éducation nationale », a-t-elle fait ressortir. Elle a aussi indiqué qu’il ne peut y avoir un seul type d’éducation. « Dans un pays, il faut avoir une éducation qui réponde au besoin holistique de l’enfant, l’aidant à développer non seulement son côté académique, mais aussi ses talents.
Avec le système que nous avons actuellement certains enfants ne peuvent suivre le ‘mainstream’. L’école nationale n’est faite que pour l’élite. Un pays ne peut pas rouler avec des personnes ayant une même profession. Il faut plusieurs talents et plusieurs professions, pour un développement harmonieux de la société. »
Lors de son exposé, elle a affirmé que l’implication des parents dans l’éducation des enfants est primordiale. Tous les partenaires réunis permettront de construire le bon citoyen de demain, insiste-t-elle.
Lors de son exposé, elle a affirmé que l’implication des parents dans l’éducation des enfants est primordiale. Tous les partenaires réunis permettront de construire le bon citoyen de demain, insiste-t-elle.
L’Ombudsperson pour les enfants a également précisé que selon la convention des enfants, c’est à l’Etat qu’incombe la responsabilité de faire respecter les droits des enfants. Elle a soutenu qu’avec ces droits, il y a aussi des responsabilités. Au même titre, son bureau lancera des DVD cet après-midi. Ils seront par la suite distribués dans les écoles et collèges.
Rappelons qu’elle intervenait lors du colloque organisé par La Fondation pour l’Enfance Terre de Paix. Cette association est impliquée dans le domaine de l’éducation de la petite enfance et de la prise en charge précoce et de développement depuis 25 ans. Le thème de cette rencontre, qui se tient depuis lundi et qui prendra fin demain jeudi 14 avril, est : « Early Childhood Care Education and Development ». Tout au long du colloque, les responsables présentent leur expérience pour parvenir à une meilleure compréhension du sujet.
Ils souhaitent sensibiliser davantage et plaider pour un engagement accru en faveur des jeunes enfants, à travers le renforcement du dialogue politique avec les autorités compétentes.
DéfiMédia
Tuesday, April 12, 2011
Education : Une première livraison de 330 tableaux interactifs attendue en fin de semaine
330 tableaux interactifs sont attendus d’ici à la fin de cette semaine. Ce matériel sera prochainement installé dans une salle de classe de chaque établissement primaire. Le projet s’étendra à toutes les écoles du pays d’ici à cinq ans.
Informatiser les salles de classes et révolutionner l’enseignement. C’est ce que compte faire le ministère de l’Education à travers le projet Sankoré qui a été lancé à Maurice, à la fin de décembre dernier.
Le projet Sankoré est une initiative conjointe franco-britannique qui vise à équiper les salles de classe des pays africains des dernières technologies telles que les tableaux interactifs. A Maurice, le projet a déjà été lancé sur une base pilote, c'est-à-dire, dans une salle de classe de chaque établissement primaire.
Le ministre de l’Education, Vasant Bunwaree, a fait part de ces détails, ce lundi 11 avril, lors du lancement d’une séance de formation pour les recteurs des écoles primaires. «Nous avons tendance à nous concentrer sur la formation des élèves. Pendant l’Orange Expo, les adultes, parents et enseignants ont eu la chance de visiter une salle de classe numérique. Mais les enseignants seront formés et équipés du matériel nécessaire», affirme Vasant Bunwaree.
En effet, lors de l’Orange Expo 2011, les organisateurs de l’événement ont fait découvrir le projet de la salle de classe numérique aux Mauriciens. Et plus de 50 000 visiteurs ont eu la possibilité d’avoir un premier contact avec le mode d’enseignement numérique qui sera bientôt une réalité à Maurice.
Le cube interactif a proposé un prototype de la salle de classe numérique. Des visiteurs ont eu la possibilité de suivre des cours et de comprendre à quoi seront exposés les élèves. Ce qui impressionne, c’est le tableau interactif relié aux tablettes des élèves. Grâce à cette technologie, les élèves peuvent faire des exercices et visionner des vidéos.
Toutefois, l’enseignant garde le contrôle sur chaque élève et suit la progression des écoliers instantanément.
Avinash Oojorah, enseignant et responsable du projet Sankoré à Maurice, explique que le système d’enseignement connaîtra une révolution avec l’informatisation des salles de classe. Selon lui, d’une part, les enseignants pourront se consacrer à l’enseignement et à l’interactivité et, d’autre part, cela suscitera un intérêt chez les élèves pour les matières enseignées.
«Cela facilitera la tâche de l’enseignant. Il pourra se concentrer davantage sur ses élèves qui, eux, sont des Digital Natives, contrairement aux adultes qui sont des Digital Migrants. L’adaptation à ce nouveau mode d’enseignement ne posera aucun problème aux élèves», soutient Avinash Oojorah.
Jusqu’à présent, l’Etat ne débourse que les frais visant à sécuriser les salles de classes et à installer les nouveaux tableaux. L’équipement est, quant à lui, offert par le gouvernement français.
L'Express
Informatiser les salles de classes et révolutionner l’enseignement. C’est ce que compte faire le ministère de l’Education à travers le projet Sankoré qui a été lancé à Maurice, à la fin de décembre dernier.
Le projet Sankoré est une initiative conjointe franco-britannique qui vise à équiper les salles de classe des pays africains des dernières technologies telles que les tableaux interactifs. A Maurice, le projet a déjà été lancé sur une base pilote, c'est-à-dire, dans une salle de classe de chaque établissement primaire.
Le ministre de l’Education, Vasant Bunwaree, a fait part de ces détails, ce lundi 11 avril, lors du lancement d’une séance de formation pour les recteurs des écoles primaires. «Nous avons tendance à nous concentrer sur la formation des élèves. Pendant l’Orange Expo, les adultes, parents et enseignants ont eu la chance de visiter une salle de classe numérique. Mais les enseignants seront formés et équipés du matériel nécessaire», affirme Vasant Bunwaree.
En effet, lors de l’Orange Expo 2011, les organisateurs de l’événement ont fait découvrir le projet de la salle de classe numérique aux Mauriciens. Et plus de 50 000 visiteurs ont eu la possibilité d’avoir un premier contact avec le mode d’enseignement numérique qui sera bientôt une réalité à Maurice.
Le cube interactif a proposé un prototype de la salle de classe numérique. Des visiteurs ont eu la possibilité de suivre des cours et de comprendre à quoi seront exposés les élèves. Ce qui impressionne, c’est le tableau interactif relié aux tablettes des élèves. Grâce à cette technologie, les élèves peuvent faire des exercices et visionner des vidéos.
Toutefois, l’enseignant garde le contrôle sur chaque élève et suit la progression des écoliers instantanément.
Avinash Oojorah, enseignant et responsable du projet Sankoré à Maurice, explique que le système d’enseignement connaîtra une révolution avec l’informatisation des salles de classe. Selon lui, d’une part, les enseignants pourront se consacrer à l’enseignement et à l’interactivité et, d’autre part, cela suscitera un intérêt chez les élèves pour les matières enseignées.
«Cela facilitera la tâche de l’enseignant. Il pourra se concentrer davantage sur ses élèves qui, eux, sont des Digital Natives, contrairement aux adultes qui sont des Digital Migrants. L’adaptation à ce nouveau mode d’enseignement ne posera aucun problème aux élèves», soutient Avinash Oojorah.
Jusqu’à présent, l’Etat ne débourse que les frais visant à sécuriser les salles de classes et à installer les nouveaux tableaux. L’équipement est, quant à lui, offert par le gouvernement français.
L'Express
Thursday, April 7, 2011
Orange Expo 2011 Will Be Held From 8 To 10 April With Main Theme “Digital Learning”
Mauritians will explore the Digital Learning this year. Digital Learning will be on the agenda of the third edition of Orange Expo 201 which will be held from April 8 to 10 at Swami Vivekananda Conference Centre at Pailles.
This year it will be the “Digital Classroom”, which will be presented to Mauritians. Sarat Lallah, Director of Mauritius Telecom (MT), says it is especially in the context of the Government’s objective to computerize classrooms that MT has decided to share the experience at all Mauritians.
“The Digital Learning allows us to learn at any age. It will be beneficial for pupils, students and professionals alike. This innovation opens new opportunities for all of the Mauritian population, “said Sarat Lallah.
Emmanuel Andre, sales manager of MT, for its part, the layout of the exhibition will be changed. “This will be through a tunnel that the public can access the exhibition. The main part of the exhibition will be the digital classroom that will be housed at the center. Visitors will be able to test everything, to better understand the benefits of going digital, “he says.
Indeed, the classroom will be equipped with a whiteboard, desks and digital tablets. “There will be sessions led by teachers and visitors will be Mauritian students. They attend classes, “says Emmanuel Andre. However, another room will be for professionals wanting to know the innovations in enterprises.
The exhibition will also include the corner “smart house”, the space of innovations, Gaming Zone and the area experts. But that is changing is also a corner for children. Indeed, the third edition of Orange Expo dedicates an entire floor to the youngest.
And like every year, Orange Expo will bring together a commercial space that will display new products. Free shuttles will be available from Victoria Station and La Gare Du Nord, Port-Louis, to the conference center. Admission will be Rs 25 for adults, but free tickets are available on Orange.mu.
For this third edition, the organizers expect to welcome over 50,000 visitors.
MauritiusHot
La Fédération des syndicats du service civil réclame un salaire minimum de Rs 15 000 pour les fonctionnaires
Un salaire minimum de Rs 15 000 pour les fonctionnaires. C’est ce que réclame la Fédération des syndicats du service civil (FSSC) dans un mémoire soumis aujourd’hui au Pay Research Bureau (PRB) dans le cadre de la prochaine publication du rapport du PRB portant sur la révision des salaires et des conditions de travail dans la fonction publique.
La FSSC réclame aussi que les fonctionnaires comptant plus de 20 ans de service bénéficient d’une voiture hors-taxes. Elle plaide aussi pour que le congé de paternité passe de cinq jours à un mois et pour que les congés de maladie non pris soient remboursés. Le syndicat réclame également 35 heures de travail par semaine au lieu de 40 heures. Le prochain rapport du PRB est attendu en octobre 2012. Ses recommandations prendront effet à partir de janvier 2013.
DéfiMédia
Monday, April 4, 2011
Fonction publique – Ashit Gungah : « Nous vivons dans un environnement incertain »
Le ministre de la Fonction publique, Ashit Gungah, a procédé, jeudi, à l’ouverture d’un atelier de travail, à l’intention du personnel des ressources humaines et des responsables de la Fonction publique dans le sillage du prochain rapport du PRB.
S’adressant à l’assistance, le ministre a fait ressortir que cet exercice a pour but de sensibiliser les fonctionnaires concernés sur les forces et les faiblesses des soumissions au PRB. C’est aussi une occasion d’une interaction entre les représentants du PRB et ceux du ministère de la Fonction publique.
Ashit Gungah a fait ressortir que la Fonction publique a connu des profonds changements au cours de ces derniers décennies. "Nous vivons dans un environnement plus compétitif et incertain", a-t-il dit. Le ministre a souhaité que le prochain rapport du PRB donne satisfaction à toutes les parties concernées. Il a aussi exprimé le souhait que les fonctionnaires n’ont pas à attendre une année pour avoir le rapport de l’Errors & Omissions. Soulignons que ce rapport corrige toutes les anomalies du document principal.
DéfiMédia
Un prof poursuivi pour harcèlement sexuel
Un enseignant de langue orientale d’une école primaire de Baie-du-Tombeau se retrouve dans une mauvaise… posture. Âgé de 58 ans, il compte près de 40 ans de métier. Il est, depuis peu, sous le coup d’une inculpation provisoire de harcèlement sexuel.
Des parents d’élèves dénoncent cet enseignant qui aurait utilisé des propos jugés inappropriés en classe. Le ministère de l'Éducation a été saisi de cette affaire. «Des écoliers de 11 ans auraient dénoncé l’enseignant pour des propos à caractère obscène.» La Brigade des mineurs et la police de la région poursuivent leur enquête.
Le 17 mars, l’instituteur a dû s'acquitter d'une caution de Rs 3 000 et a dû signer une reconnaissance de dette de Rs 35 000 en Cour de Pamplemousses. Pour le principal concerné, «c’est une farce que certaines personnes de cette école auraient montée contre lui. En trente-sept ans de carrière, je n’ai jamais connu ce genre de problème», se défend-il. «Si à un moment ou un autre, j’ai prononcé un mot déplacé ou fait un geste obscène à l’endroit des élèves, la procédure veut que l’on me rapporte au responsable de l’école et que je signe un avertissement. Or, ce n’est pas le cas.»
L’enseignant explique qu’il est dans cette école depuis 2009, et qu’il a été, à un moment donné, trésorier de la Parent-Teacher’s Association. «Hélas, j’ai été témoin de certains actes de gestion que je n’approuvais pas. J’ai donc démissionné de mon poste de trésorier», assure-t-il. «Depuis ce jour, mes collègues ont une dent contre moi. Ces enfants qui m’accusent ont été manipulés pour nuire à ma réputation. Il n’y a aucune preuve. Je laisse les autorités faire leur boulot», nous a-t-il confié.
DéfiMédia
Sunday, April 3, 2011
Un sexagénaire ivre traîne des écolières dans un buisson
Jeudi dernier vers 15h30, un homme, âgé de 63 ans et sous l’influence de l’alcool, aurait tenté de traîner de force cinq écolières, âgées de 5 à 10 ans, dans un buisson à Montagne-Longue. Trois d’entre elles ont réussi à échapper au vieil homme. Elles ont immédiatement couru à leur domicile, tout proche de l’école, pour faire part de leur mésaventure à leurs parents. La mère d’une gamine est accourue sur les lieux.
Elle a aperçu le sexagénaire qui emmenait de force les deux filles qui n’ont pu se sauver. Elle a frappé le sexagénaire pour lui faire lâcher prise. Selon un autre parent, ce sexagénaire – habitant de la localité – est souvent ivre. Une déposition a été consignée au poste de police de la localité. Le sexagénaire a reçu un sévère avertissement. Selon nos informations, cette affaire a été référée à l’Ombudsperson for Children.
Elle a aperçu le sexagénaire qui emmenait de force les deux filles qui n’ont pu se sauver. Elle a frappé le sexagénaire pour lui faire lâcher prise. Selon un autre parent, ce sexagénaire – habitant de la localité – est souvent ivre. Une déposition a été consignée au poste de police de la localité. Le sexagénaire a reçu un sévère avertissement. Selon nos informations, cette affaire a été référée à l’Ombudsperson for Children.
Défi Média
Saturday, April 2, 2011
Radhakrishna Sadien réclame un Public Service Bill
Le président de la Government Services Employees Association (GSEA), qui animait une conférence de presse, vendredi, a lancé un appel pour que le gouvernement vienne au plus vite avec un Public Service Bill : « Sans une telle législation, les fonctionnaires seront toujours vulnérables par rapport à certaines pratiques ».
Ce dernier cite, entre autres, la tendance des ministres à demander aux fonctionnaires d’exécuter certaines tâches à l’insu de leurs supérieurs : « Ces fonctionnaires risquent de se retrouver seuls dans le box des accusés en cas de problème ». Radhakrishna Sadien estime qu’un Public Service Bill agira comme un garde-fou dans la Fonction publique. Par exemple, dit-il, cette législation va délimiter le rôle d’un fonctionnaire et de celui d’un politicien.
Ce dernier cite, entre autres, la tendance des ministres à demander aux fonctionnaires d’exécuter certaines tâches à l’insu de leurs supérieurs : « Ces fonctionnaires risquent de se retrouver seuls dans le box des accusés en cas de problème ». Radhakrishna Sadien estime qu’un Public Service Bill agira comme un garde-fou dans la Fonction publique. Par exemple, dit-il, cette législation va délimiter le rôle d’un fonctionnaire et de celui d’un politicien.
DéfiMédia
Un enseignant prend la poudre d’escampette
Lundi dernier, un enseignant d’une école réputée de Quatre-Bornes s’est enfui par une porte secondaire. Il était pris à partie par des parents à cause d’une agression verbale et physique vis-à-vis d’un élève. L’enfant aurait dérangé la classe en chantant. Les inspecteurs de l’Éducation sont descendus sur les lieux pour tenter de calmer la situation. À la demande des parents, l’enfant a été transféré dans une autre classe de Std V, alors que l’enseignant s’en est sorti indemne.
Vinod Seegum, président de la Government Teacher’s Union, déplore cet incident malheureux. Il invite les enseignants à utiliser d’autres méthodes pour punir les enfants. « S’ils ne peuvent gérer la situation, qu’ils en appellent au maître d’école. »
Vinod Seegum, président de la Government Teacher’s Union, déplore cet incident malheureux. Il invite les enseignants à utiliser d’autres méthodes pour punir les enfants. « S’ils ne peuvent gérer la situation, qu’ils en appellent au maître d’école. »
DéfiMédia
CPE 2010 – Influence du français et du kreol dans les réponses
Le Mauritius Examinations Syndicate (MES) a rendu public son rapport sur la performance des candidats aux derniers examens menant au Certificate of Primary Education (CPE). Cette année encore, l’influence du français et du kreol sur les écoliers a eu une incidence dans leurs réponses.
Les candidats font normalement bien en écrivant de petites phrases, alors que d’autres ont des difficultés à placer des adverbes et des adjectifs. L’influence du français et du kreol a eu une incidence comme dans la phrase suivante : « The electricity was cut . »
En mathématiques, les questions étaient rédigées de façon à permettre aux candidats de démontrer leurs connaissances. Plusieurs ont obtenu la totalité des points dans certaines questions. Alors que certains numéros étaient bien présentés, d’autres étaient présentés de façon désorganisée.
Une certaine négligence a été notée dans la façon de faire des calculs simples. Certains scripts ont démontré que les candidats ont obtenu la bonne réponse par différents moyens. Le niveau de français est satisfaisant avec une moyenne générale de 56%. Les mêmes faiblesses que les années précédentes sont notées.
Les auteurs souhaitent que ce rapport soit étudié par tous les instituteurs. Ces derniers pourront alors situer les problèmes des élèves et, ainsi, prendre des mesures correctives très tôt. Il est recommandé que le rapport soit discuté au niveau des écoles, afin de dégager des stratégies pour encourager la lecture et l’écriture à tous les niveaux. Les sciences sont du même niveau que les années précédentes avec un pourcentage de réussite de 75,82 %. En histoire-géo, le pourcentage de réussite est de 77 %. La note moyenne a augmenté par rapport à 2009.
Les candidats font normalement bien en écrivant de petites phrases, alors que d’autres ont des difficultés à placer des adverbes et des adjectifs. L’influence du français et du kreol a eu une incidence comme dans la phrase suivante : « The electricity was cut . »
En mathématiques, les questions étaient rédigées de façon à permettre aux candidats de démontrer leurs connaissances. Plusieurs ont obtenu la totalité des points dans certaines questions. Alors que certains numéros étaient bien présentés, d’autres étaient présentés de façon désorganisée.
Une certaine négligence a été notée dans la façon de faire des calculs simples. Certains scripts ont démontré que les candidats ont obtenu la bonne réponse par différents moyens. Le niveau de français est satisfaisant avec une moyenne générale de 56%. Les mêmes faiblesses que les années précédentes sont notées.
Les auteurs souhaitent que ce rapport soit étudié par tous les instituteurs. Ces derniers pourront alors situer les problèmes des élèves et, ainsi, prendre des mesures correctives très tôt. Il est recommandé que le rapport soit discuté au niveau des écoles, afin de dégager des stratégies pour encourager la lecture et l’écriture à tous les niveaux. Les sciences sont du même niveau que les années précédentes avec un pourcentage de réussite de 75,82 %. En histoire-géo, le pourcentage de réussite est de 77 %. La note moyenne a augmenté par rapport à 2009.
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