Monday, May 30, 2011

La GTU dénonce la précipitation avec laquelle le kreol est introduit

Le kreol, sujet optionnel au primaire, c’est une bonne chose. La Government Teachers’ Union (GTU) ne dit pas le contraire. En revanche, le principal syndicat du secteur éducatif dénonce la vitesse avec laquelle le kreol est introduit dans les écoles.

« Le ministère y va de manière trop précipitée. Il aurait fallu aplanir tous les macadams avant de démarrer », estime Vinod Seegum, président de la GTU. « À l’allure où vont les choses, on se dirige vers la catastrophe, au risque de voir le projet capoter. »

S’il y avait eu des consultations en bonne et due forme, précise-t-il, le projet aurait été introduit en douceur. Hélas, ce n’est pas le cas. « J’ai écrit au ministère de l’Éducation à maintes reprises pour solliciter une réunion, mais en vain… Il est trop tard maintenant. »

Vinod Seegum pointe le doigt sur une autre anomalie qui causera des problèmes plus tard. Les futurs enseignants de kreol sont des enseignants généralistes, alors que ceux qui enseignent les autres langues dans les écoles sont des éducateurs spécialisés. «Il aurait fallu établir un ‘scheme of service’ séparé pour les enseignants de kreol», estime Vinod Seegum.

De plus, précise-t-il, les enseignants des autres langues ont bénéficié de trois ans de formation, alors que pour le kreol, ils n’ont bénéficié que d’un cours intensif de six mois.
DéfiMédia

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