Monday, May 30, 2011

La GTU dénonce la précipitation avec laquelle le kreol est introduit

Le kreol, sujet optionnel au primaire, c’est une bonne chose. La Government Teachers’ Union (GTU) ne dit pas le contraire. En revanche, le principal syndicat du secteur éducatif dénonce la vitesse avec laquelle le kreol est introduit dans les écoles.

« Le ministère y va de manière trop précipitée. Il aurait fallu aplanir tous les macadams avant de démarrer », estime Vinod Seegum, président de la GTU. « À l’allure où vont les choses, on se dirige vers la catastrophe, au risque de voir le projet capoter. »

S’il y avait eu des consultations en bonne et due forme, précise-t-il, le projet aurait été introduit en douceur. Hélas, ce n’est pas le cas. « J’ai écrit au ministère de l’Éducation à maintes reprises pour solliciter une réunion, mais en vain… Il est trop tard maintenant. »

Vinod Seegum pointe le doigt sur une autre anomalie qui causera des problèmes plus tard. Les futurs enseignants de kreol sont des enseignants généralistes, alors que ceux qui enseignent les autres langues dans les écoles sont des éducateurs spécialisés. «Il aurait fallu établir un ‘scheme of service’ séparé pour les enseignants de kreol», estime Vinod Seegum.

De plus, précise-t-il, les enseignants des autres langues ont bénéficié de trois ans de formation, alors que pour le kreol, ils n’ont bénéficié que d’un cours intensif de six mois.
DéfiMédia

Thursday, May 26, 2011

Vasant Bunwaree : « Le kreol morisien sera introduit dès janvier 2012 »

Le kreol morisien est désormais une langue standard qui sera intro­duite dans le cursus primaire dès janvier 2012. C’est ce qu’a annoncé Vasant Bunwa­ree, ministre de l’Education, lors du lancement de cette langue à l’auditorium actave Wiehé à Réduit, en collaboration avec l’Akademi Kreol Morisien.

Le kreol morisien a finale­ment trouvé sa place parmi la panoplie de langues enseignées à Maurice, selon Vasant Bunwa­ree : « C’est un jour historique car l’importance de la langue kreol a été finalement reconnue, d’autant que ce lancement coïncide avec la journée africaine. » Ce dernier explique que la culture mauricienne n’est rien sans sa langue maternelle.

En standardisant le kreol morisien, selon lui, Maurice a renforcé la culture locale. Le ministre de l’Education souligne également que ce projet a été discuté 15 mois auparavant : « Le kreol morisien est désormais une langue à part entière qui est prête à être enseignée et utilisée. D’ailleurs, les instituteurs seront formés à enseigner cette nouvelle langue dans les écoles. »

Vinesh Hookoomsing, président et membre de l’Akademi Kreol Morisien (AKM), fait ressortir qu’une étude démontre que 90 à 95 % de la population mauricienne utilisent la langue maternelle au quotidien : « Nous avons visé plus haut. Nous célébrons aujourd’hui l’évolution natu­relle de notre langue maternelle à Maurice.

Maintenant, un accompagnement régulier des linguistes et des pédagogues est recommandé pour son introduction facile dans la société.
»  Notons que la première édition du dictionnaire kreol morisien est déjà sur le marché alors que la seconde édition sera très prochainement lancée. Sa grammaire a été assurée par Dr Daniella Police-Michel, Senior Lecturer à l’Université de Maurice (UoM).

Sinon, l’AKM a profité de l’occasion pour lancer l'orthographe de la langue. Notons que plusieurs personnalités, qui ont lutté pour la langue kreol dans les écoles, ont assisté à cette cérémonie, notamment Danielle Turner, Jean-Marie Richard, Lindsay Morvan et Mireille Martin.
DéfiMédia

Tuesday, May 24, 2011

L’école s’ouvre au kreol

L’introduction du kreol à l’école a été diversement commentée. Aujourd’hui, il y a une grande satisfaction chez ceux qui la réclamaient. Avec plus de 2 500 élèves qui se sont inscrits au cours optionnel du kreol en Standard I, les autorités peuvent se montrer satisfaites. Il faut, cependant, tempérer les choses. Nous ne sommes pas encore dans un système où le kreol est un «medium » d’enseignement mais toujours dans une initiative qui relève du symbolisme plutôt que dans une décision qui aurait véritablement profité aux enfants mauriciens. Soit l’utilisation du kreol comme langue d’apprentissage.

Il ne faut, certes, pas faire la fi ne bouche. Il y a eu une décision politique : faire entrer le kreol à l’école. Toutefois, ce n’est qu’un début. D’ailleurs, cette adoption est, elle-même, accompagnée de nombreuses approximations. Les observateurs et des acteurs du secteur ne cachent pas leur insatisfaction par rapport à de nombreuses questions. Il y a toute cette précipitation pour ce qui est des instituteurs. A ce titre, Vinod Seegum, président de la Government Teachers’ Union, rappelle, sur lexpress.mu, que «Pour devenir instituteur, il faut trois années de formation. Il aurait fallu respecter la procédure qui est de faire des appels à candidature et assurer les formations sur trois années et non six mois.» De la même manière, toujours sur lexpress.mu, Jimmy Harmon, responsable du dossier «kreol morisien» à l’Institut Cardinal Margéot, estime que le ministère aurait dû organiser une campagne d’information sur l’introduction du kreol et du bhojpuri.

Mais l’essentiel n’est pas dans ces quelques faits. Il est ailleurs. Le kreol et, dans une moindre mesure, le bhojpuri, ne sont pas uniquement des langues comme le hindi ou l’urdu pour les Mauriciens. Ce sont des langues identitaires. Comme le souligne encore Jimmy Harmon, elles ont une dimension culturelle. A ce titre, leur enseignement devrait s’accompagner d’un cursus qui témoigne de ce vécu. Or, pour l’instant, on reste dans la symbolique de la représentativité.

Le kreol a une double fonctionnalité qui pourrait enrichir davantage le parcours d’apprentissage des enfants. La première en tant que «medium», il nourrit une certaine vision de la vie. Il donne à lire le monde dans lequel vit l’enfant mauricien. Il véhicule ensuite des valeurs qui témoignent d’un ancrage culturel et identitaire. Toutes ces dimensions ne sont pas mises en valeur lorsque le kreol est uniquement enseigné en tant que langue.

Il faut seulement souhaiter que cette introduction du kreol au primaire sera accompagnée de nouvelles initiatives et qu’enfin, on reconnaisse à cette langue son instrumentalité et son caractère identitaire à la fois.
Par:-  Nazim Esoof

Monday, May 23, 2011

Ashish Beesoondial : Comment ne pas être «a meek and humble, subservient and lowly actor»


Chargé de cours d’anglais et d’art dramatique Mauritius Institute of Education (MIE), Ashish Beesoondial est aujourd’hui l’un des metteurs en scène locaux les plus prometteurs de sa génération.

Si le théâtre occupe aujourd’hui une place prépondérante dans la vie d’Ashish Beesoondial, sa rencontre avec la scène a lieu assez tardivement. C’est durant ses études au Saint Xavier’s collège de Mumbai qu’il monte pour la première fois sur les planches, dans un petit rôle.

« Je faisais des études d’Anglais et de littérature anglaise. L’université que je fréquentais proposait chaque année un Festival de théâtre. Nous étions encouragés à y participer pour mettre en pratique ce que nous avions appris pendant les classes de littérature », se rappelle Ashish Beesoondial.

« Ma mère étant originaire de Calcutta, j’avais pris l’habitude de m’exprimer en anglais depuis ma plus tendre enfance. Néanmoins, la pratique du théâtre durant mes études supérieures m’a permis d’avoir les bonnes intonations pour jouer la comédie en Anglais ainsi qu’une meilleure prononciation de cette langue », ajoute-t-il.

Durant les cinq années que dure son séjour dans la Grande Péninsule, Ashish Beesoondial participe, en tant qu’acteur, à diverses productions. Au terme de ses études en 2001, sanctionnées par un Master of Arts, il rentre à Maurice pour se consacrer à l’enseignement. Il intègre le Mahatma Gandhi Institute (MGI) comme chargé de cours et chercheur au département de Mauritian Studies.

En 2007, il rejoint l’équipe de pédagogue du MIE pour se consacrer à la formation des professeurs des cycles primaire et secondaire. Parallèlement à ses activités d’enseignant, il poursuit son apprentissage des métiers du spectacle et joue, entre autres, dans Macbeth et Twelfth Night de Shakespeare. Des cours de théâtre à l’Université de Leeds en 2006 et 2007 l’aident à parfaire sa formation.

A partir de 2009, il monte, avec le soutien de la MIE, Mahadevbhai, pièce interactive qui retrace l’histoire récente de la Grande Péninsule et qui constitue également une réflexion sur le rôle du théâtre. Et de l’acteur, devant le poids de l’histoire. Que symbolise la phrase : «I’m a meek and humble, subservient and lowly actor

Ashish Beesoondial enchaîne rapidement avec A view from the bridge et The night Thoreau spent in jail. Ses performances d’acteur et de metteur en scène attirent l’attention de la presse et le font connaitre du grand public.

Ashish Beesoondial parvient ainsi à s’affirmer dans le paysage artistique mauricien grâce à ces trois productions réalisées sur une période de deux ans. Et ce avec relativement peu de moyens. Ces trois œuvres ont toutes été montées dans des salles relativement petites avec des décors minimalistes et une scénographie épurée.

Car pour Ashish Beesoondial, le théâtre doit avant tout donner lieu à une interaction avec l’auditoire. « Les grosses productions commerciales ne m’intéressent pas vraiment. Je préfère monter des pièces de théâtre dans des lieux plutôt intimistes. Pour moi, même si le théâtre peut avoir pour vocation de divertir, il doit parfois déranger, ou, au moins, susciter une réflexion chez le public. »

Le jeune homme, avide de nouvelles expériences artistiques, collabore en ce moment à la mise en scène de l’opéra pour enfant Hensel & Gretel d’Engelbert Humperdinck. Une œuvre qui sera jouée en juillet au théâtre Serge-Constantin.
L'Express

Kreol à l’école : «Un manque d’information avant l’introduction», estiment des pédagogues

Quelque 2 500 élèves se sont inscrits au cours optionnel du kreol en standard 1. Plusieurs acteurs du secteur éducatif estiment que ce faible taux d’inscription est le résultat d’une campagne d’information déficiente de la part du ministère de l’Education.

Le nombre d’élèves ayant opté pour le kreol morisien en 2012 ne laisse pas indifférent. En effet, Vinod Seegum, président de la Government Teachers’ Union (GTU) et Jimmy Harmon, responsable du dossier kreol morisien à l’Institut Cardinal Margéot, soutiennent que le ministère aurait dû avoir fait une campagne d’information sur cette langue, ainsi que sur le bhojpuri. Ceci afin que les parents soient moins réticents à opter pour ces deux langues.

«Le ministre Bunwaree avait promis de faire cette campagne d’information, mais cela n’a pas eu lieu. Si, aujourd’hui, il y a ce faible taux d’adhésion, c’est justement parce que les parents sont réticents. Le gouvernement a encore le temps de reprendre cette initiative », affirme Vinod Seegum.

Pour Jimmy Harmon, le lancement en 2012 est une étape cruciale pour la survie même des deux langues. Il rajoute que des 2 500 élèves qui ont été inscrits à l’apprentissage du kreol, 42% sont issus des 46 écoles catholiques. Alors que le reste provient des quelque 200 établissements scolaires du gouvernement.

« Quand on réalise que la demande est de 42% dans les écoles catholiques contre 10% dans les écoles du gouvernement. C''est un grand défi à relever. Nous ne devons pas décevoir les parents. Il faut que l'enseignement du Kreol Morisien dans ses débuts soit de qualité », affirme Jimmy Harmon.

L’autre inquiétude du syndicaliste Vinod Seegum porte sur la formation des enseignants. Il juge que l’accompagnement de ces derniers ne peut se faire sur une période de six mois uniquement.

«Pour devenir enseignant, il faut trois années de formation. Il aurait fallu respecter la procédure qui est de faire des appels à candidature et d’assurer les formations sur trois années et non six mois », poursuit le président de la GTU.
Du côté de l'Institut Cardinal Jean Margéot, Jimmy Harmon précise qu’une formation pédagogique et globale qui y sera offerte sera complémentaire à celle de la Mauritius Institute for Education.

Rappelons que le ministre de l’Education est, quant à lui, satisfait de ce nombre d’inscriptions. « Nous avons eu plus d’élèves que prévu. Même si ce n’est pas un grand nombre, nous sommes satisfaits puisque nous nous attendons à une seconde vague d’intérêt », avait affirmé Vasant Bunwaree le lundi 16 mai.

Jean Marie Richard du Grupment Linité Kreol (GLK) est lui aussi du même avis. Il se dit satisfait du nombre d’inscrits pour les cours en kreol au cycle primaire. « 2500 inscrits, cela fait presque 10% du nombre d’élèves entrant à l’école primaire. Il faut se rappeler que nous sommes à la première année », déclare-t-il.

Notons également que ce mercredi 25 mai, le document sur la syntaxe et la grammaire du kreol morisien sera officiellement lancé par le ministre de l’Education. Sa préparation a été assurée par les membres de l’Akademi Kreol Morisien.
L'Express

Pendant les leçons particulières – Un instit agresse son élève de 9 ans à coups de poing

« So la lèvre ti pé apandan », dit avec rage Nirmala Palanee. Cette mère de famille ne peut cacher sa colère face à l’horreur que son fils Jeason allègue avoir vécue. Âgé de 9 ans et en quatrième, ce dernier était parti à ses leçons particulières, samedi, vers 8 heures. Sur place, il pointe du doigt son instituteur de l’avoir roué de coups.

À en croire les dires de l’écolier, il a payé pour un de ses camarades de classe qui faisait du bruit : « Enn zelev so la règle ti tombé. La table ti pé bouzé. Monsieur inn demandé kisanla pé fer tapaz. Garçon là inn dire ki mwa ça ! ».

C’est à ce moment-là, que Jeason aurait été victime de violence corpo­relle : « Il m’a donné trois coups de poing à la tête et a demandé aux autres s’ils pouvaient entendre. Ces derniers ont répondu non. Mon instituteur a continué à me taper jusqu’à ce que les autres élèves aient répondu positivement. Puis, il m’a tiré le nez et il a violemment poussé ma tête contre une table. »

Ce dernier était en présence de ses parents, dimanche, quand il nous a relaté sa mésaventure. Puis, Jeason a vu noir : « Monn gagne faiblesse. Monn trouve noir ek monn al rince mo la bouche. Après Monsieur inn fer mwa copié devoir. »

Une fois à la maison, Jeason n’a pas tardé à relater sa mésaventure à sa mère. « Dans le passé, mon fils fréquentait un autre établissement scolaire. J’ai dû le transférer car ce même instituteur l’avait agressé là-bas. Mais, nous n’avons rien dévoilé à l’époque », souligne la mère de Jeason.

Mais, cette dernière relate que, samedi, quand son fils lui a dit que l’instit a récidivé, elle n’a eu d’autres choix que de porter plainte au poste de police de Pamplemousses. Très remontée, Nirmala explique qu’elle n’est pas contre le fait que son fils soit puni : « Mo d’accord mo zanfan gagne batté avek la règle, mai pa a coup de poing dan la tête ! »

Cette fois, la mère de Jeason affirme qu’elle ne compte pas pardonner à l’instituteur et réclame que la police enquête sur ce cas. Muni d’un formulaire 58, Jeason a reçu des soins à l’hôpital du Nord. Quant à l’instituteur, il s’est refusé à tout commentaire.
DéfiMédia

Friday, May 20, 2011

Ronnie Kuhn : “If I were the minister of education, I’d make boarding school almost compulsory”

You were recently appointed as headmaster of Northfields. Why Mauritius and why Northfields?
Well, it’s quite a story. I have just retired from a school called St. Charles College, a boys’ school in South Africa, where I was headmaster for twenty years. The Northfields Board was looking for a person with experience in education and finance so that s/he could add value to their objectives at Northfields... I think I was appointed to the position mainly because of my financial background.

What is your assessment of the educational system at Northfields?
I think the school is a very exciting school, 270 pupils, 50% boys and 50% girls and still growing. The potential of embarking on new and exciting projects in education is high because we are small and are able to offer a greater degree of flexibility in our two major programmes, the International Baccalaureate (IB) and Cambridge A’ levels. We are able to build a programme around each pupil, so that he/she can choose according to his/ her potential.

Did you run the IB when you were working in South Africa?
No, to the best of my knowledge, none of the top SA independent schools offers the IB. It’s too academically oriented. The emphasis on sport in South Africa precludes the IB from being offered.

Are you saying that the IB does not leave much room for other activities like sports?
It doesn’t if sport is offered at a high level as it is in SA.

The argument used here is that the IB allows for other activities because of its Creative, Action and Service (CAS) programme.

In South Africa, sports are emphasized at an extremely high and competitive level and the CAS programmes could never be offered in the top schools. There would simply not be sufficient time for both.

Does that mean that the exams are not pitched very high academically?
In SA, the state system has, for all intents and purposes, collapsed and the level of academics is poor. The independent schools have attempted to maintain a high standard but their examinations have to be moderated by the state. As a consequence, the school from which I come moved away from the SA system quite a number of years ago and now offers the Cambridge A-levels. The IB programme was investigated by St Charles College but was also found to be on the expensive side in addition to the negative impact on the sports programme.

What’s expensive about it?

The annual membership subscriptions, books, educational material and the re-training of teachers.

How do you fit in your mission here with your background?
One has to adjust. This country is not at SA’s level of school sport. In terms of sporting culture here, people tend to play sport for enjoyment, rather than with a view to producing professional sportsmen.

Do you think that’s a pity?
I just don’t think the island’s big enough. To give you an example, my previous school fielded 37 cricket sides every Saturday during the cricket season. We had tough competition and a large number of schools against whom to play. In Mauritius, there are few sides to compete against and few people make money out of sports. So children play in a less competitive environment in Mauritius and that is perhaps healthier.

Isn’t the flip side that the competition is put on academic subjects?
There is competition on the academic side.

Does it strike you as being unusual?
If I look at Northfields, there is competition there is a drive amongst pupils to achieve because they aim to get into overseas universities.

Is that healthy or not?
I think that when pupils go to school, they should enjoy their lives. We have that on the one side, but on the other, there is a lack of quality tertiary institutions and a lack of places. Virtually all of the universities have introduced a points system for entry purposes, because they offer limited places and need a system that assists them in accepting only the best. Take the U.K for example, where universities can only manage about 600,000 students per year. There are at least 800,000 applications. China is in many ways the worst. Two million people in China get school leaving certificates annually and there are university places for only one million. Western universities are so crowded that they’ve raised the points system. That is where the pressure comes from. Parents want their children to get into good universities.

Do you feel that results in a lot of pressure from parents on their children?
Oh, yes.

Does that affect the child’s performance?

There are children born with that hunger and working personality but not everyone is academic in terms of getting or wanting to get high marks and that’s the problem.

It is becoming apparent that because of this pressure, more pupils are requiring psychological counseling and related services.

What’s wrong with parents wanting their children to get high marks?
Nothing. But they have to be realistic.

Isn’t it a question of attitude? 
People only want white collar jobs not realizing that there are so many more rewarding jobs?
Definitely. The community expects their children to pursue a university-type education despite the fact that they might not have the ability. That is a problem.

How hard is it to convince a parent that their child is not university material?
It’s difficult. In the end one has to hope that the ongoing poor performances of their children clearly indicate that university is not the correct choice.

What if the parent says that the problem is that the teachers are not pushing the child hard enough?
What happens then is that the child enters a depressive psychological state and that’s when reality dawns. We are living in a world where the aspirations of parents are sometimes far in excess of their child’s ability. In my previous school, I used to say to parents who had aspirations for their sons to become professional rugby or cricket players: “Do yourself a favour and look back at your gene pool. Did you have any great sportsmen on either side of the family? If you haven’t, then it is highly likely that your son does not have the necessary genes. I believe that much the same applies to being superior in academics..

Is it as simple as that? How much are we born with?
I believe in genes. There is a gene pool. That is not to say it’s absolute, but to expect a child who does not come from a certain gene pool to suddenly become the next Einstein, would most probably be an unrealistic expectation.

How much does upbringing have to do with it?
That is important. At present, and regretfully, there are people who have the ability but will perhaps never have the opportunity to develop. They will never be discovered unless there is an education system that is accessible to them. One thing I’ll say about Mauritius that is great is the free bussing of children to get to school. That’s wonderful and I think that all countries should do that. Many pupils in SA can’t get to school because they don’t have a transport system or have to pay too much to get on a bus. What’s going to happen is that we’ll never get to discover talented children who come from deprived backgrounds. If you have a child that grows up in a home that values education, and parents who encourage it, then there’s no doubt in my mind that that child is going to succeed in life. They will have a good work ethic and they will achieve well. So, background does matter a great deal.

How much genes, how much background?
In my opinion a significant proportion of genes is important for superior academic achievement.

How much is left for school education, then?
A formal education is important but I still think that genes are more significant. Children who have bright parents invariably end up being bright themselves and if they are placed in a reasonably good education system, they perform at a high level.

What is the typical Northfields pupil?
We have a nice mix of pupils. We are an international school, so we have pupils from all over the world. The last time I looked at the statistics, 25% of our pupils came from all over the world but the vast majority is Mauritian. We can say that those who attend Northfields represent the middle class and maybe the wealthier part of the middle class. The school has an outreach programme to fund pupils who can benefit from attending Northfields but who do not have the means.

Boarding school is a current concept in SA, something we, wrongly, I think, don’t believe in, in this country. How many kids do you think we could take out of poverty through boarding schools?
If I were the minister of education of any country, I’d make boarding school almost compulsory for those pupils who come from deprived backgrounds and especially boys.

What’s the difference?
Girls, I think, need to be closer to their mothers for a longer period of time. Boys need to be put in boarding school when they turn 14 or 15 so that they can achieve independence in a structured environment.

What kind of students would you put in boarding school?
Pupils who have working parents. If both parents are busy with work, they don’t have time to supervise their children. Children who come from such homes should attend a boarding school.

Are you going to suggest opening a boarding school in Northfields?
The Board are keen on setting up a boarding establishment.

Are they?
We are looking at that sometime next year.

How are the parents responding?
Well, we’ve got a number of people who are really pleased. Parents are quite happy with a weekly boarding school where they’d their children off on Monday and then fetch them after school on Friday. Weekends are spent at home.

What do you make of the quality time we ought to spend with our children?
Well, look at parents who are working. They get up in the morning, have to battle against traffic and get their child to school. Then they go to work themselves. And maybe they have someone pitching in or they let the children go home in the bus. When the children get home early they are usually unsupervised. The parents come home tired and are not able to invest that much time in the child. The next day, the same thing happens. So the quality time you end up spending with your child is nil. That’s why we say, “You don’t have time, so give the children to us. We feed them properly, make sure they study and if they’ve got a problem, we’ve got a teacher on hand who can help them. Then, at the end of the week, you’re ready for a lovely weekend, you’re at your best, your child is at their best. So you have them at the best time and we have them at the worst time. It’s a winwin situation.

How are you and the family settling down in Mauritius?
My children are grown up. My daughter is a solicitor in London, and my son is a teacher in South Africa. My wife is a retired teacher and she’s really enjoying it. This is a really nice country.

Anything you found particularly striking in the country when you landed, from the point of view of the foreigner?
What I like about the country is the absence of a rush-mentality.

Are you saying we’re laid back?
(laughs) People are less intense. People work but there seems to be a less intense way of getting things done.

How about our relationships with our children, are we getting things right?
I’ve still got to get to know the people well but what I have noticed is that parents who pay premium fees to have their children schooled at independent schools of which we are one tend to get more involved in the education of their children. You therefore get a greater buy-in from parents. They are involved and want to be involved, so you form good relationships between the staff, the parents and the pupils.

If I sent my child to Northfields, what would I be paying for?
I think most of the fees are used for paying salaries to a good staff and for teaching resources in the classrooms. I was pleasantly surprised with the qualifications, quality and calibre of the teaching staff.

What will your priority be now that you’ve taken stock of the situation here?
I would like to continue building a stronger community spirit by having more activities on Saturday mornings. . And one of the problems which I have found in Mauritius is that the government, through legislation, has decided that teachers only teach from 8am to 3pm from Mondays to Fridays. And because of the legislation, one cannot easily offer activities on Saturdays. Where I come from, Saturday is a day of sport and community building. I see that as part of education. I’d meet my parent body, my old boys… I’d love to have that in Mauritius: schools playing sport against each other and the parents coming to support the children. You build a whole community and I think that here, because of legislation, you can’t easily achieve that purpose.

Are the parents free to come and watch sport with you on Saturdays?
I think that if one could offer a few community building activities, including sport on Saturdays, there is a good chance of more parents coming to the school to support their children. It’s a way to build up a tremendous feeling of community and pride in the school. .

What you’re saying is that you would like to set up a Saturday school, and you know that you won’t get the support from your staff because they are protected by the law?
I have recently researched the possibility of offering activities on Saturday mornings at our school and the response from parents of the pupils in the younger forms is promising. As a consequence we are going to offer soccer on Saturday mornings during the course of this term. It will be interesting to see the degree of support from the staff.

I’m sure teachers would come on Saturdays if they were paid?
I think that legislation governs this aspect.

No legislation, surely, dictates what people should do in their own free time. Teachers are free to go and work if they are properly paid.

I think that it is important to appreciate that teachers have long holiday periods that are funded by their employers and I don’t think that “working” by supporting sport on Saturdays should attract additional remuneration. Teachers on this island work between 180 and 190 days a year. This is a “Mickey Mouse” number of days compared to other nations! If you go to the northern hemisphere, the average number of teaching days is 220 a year. If you go to the East, those wonderful hardworking people have 250 school days a year.

That is why they go mad so often.

(Outburst of laughter) That is why we buy their products. They haven’t run away from the hard sciences. They’ve run towards maths, physics and chemistry, which is why they manufacture all those wonderful cars and computers. The Western world has run towards other disciplines. The West now imports from the East and its exports are insufficient to pay for these imports. There is no doubt in my mind that the West needs to revisit its education systems.

Why don’t you add the number of days you want to the school calendar?
Alterations to the school calendar to obtain additional teaching days must be done in a gradual way and much selling of this important objective needs to be done. It is always difficult to change something that has been in existence for a long time.

Have you shared your thoughts with your staff ?
(Laughs) I think that they are aware of my concerns in this regard. It is also clear that if one wants to obtain a buy-in by the teaching profession, in general, better salaries need to be paid.

But that’s not happening, is it?
I don’t know about Mauritius. SA and many other countries are in serious trouble because, over many years, they have paid their teachers poorly and it is not surprising that so few young people are considering teaching as a future. I believe that the world is already facing a huge crisis in so far as the supply of quality teachers is concerned. Teaching is a calling. It is the most noble of all professions simply because it holds the future of the world in its hands. However, those who have gone into teaching with the hope of being extremely wealthy have, in my opinion, made a mistake.

Interviewed by Touria PRAYAG
L’express Weekly

Thursday, May 19, 2011

Rs 396M injectées dans les écoles primaires

Le ministère de l’Éducation a prévu d’investir Rs 396 millions pour l’agrandissement et la rénovation d’écoles d’ici fin décembre. Soixante des 222 écoles d’État, presque une école sur quatre, sont concernées par ces travaux. C’est ce que l’on peut lire dans un document officiel dudit ministère.

Rien que pour la construction de nouvelles salles de classe, 39 établissements sont concernés pour un investissement de Rs 180,8M. Dans certains cas, l’on peut parler de grands travaux. L’école Jean Lebrun, par exemple, sera en partie démolie, une autre partie rénovée, et le bâtiment sera agrandi. Les travaux débuteront dans les jours à venir pour prendre fin en février 2013.

La Notre-Dame Government School sera équipée de trois nouvelles salles et les Calebasses GS et GRNW GS en auront quatre de plus chacune. La Duperré GS sera équipée de huit nouvelles salles de classe, de nouvelles toilettes et d’une unité préscolaire. Les travaux sont arrivés à un stade de finition.
Dans la zone 4 (Q.Bornes/Vacoas-Phoenix/Ouest), il y aura des travaux dans huit écoles. Dans la plupart des cas, il s’agit d’ériger de nouvelles salles de classe. La Roches-Brunes GS sera la mieux servie avec quatre nouvelles salles.

Puis, il y a la rénovation de ce qui existe déjà. Un budget de Rs 215,2M est prévu à cet effet. Dix-huit établissements seront ou sont touchés par cet exercice. Dans 13 cas, il s’agit uniquement d’améliorer les toilettes, alors que dans une école, Melrose GS, les travaux ont trait au terrain de foot.

Par contre, pour l’Onésiphe Beaugeard GS, qui n’est plus opérationnelle depuis quelques années suite à des travaux de démolition stoppés in extremis, le ministère prévoit de rénover le bâtiment historique et la construction d’un nouveau bloc. C’est d’ailleurs la seule école de cette liste où il y aura des travaux d’envergure. Tout cela fait partie de la première phase du Primary School Renewal Project (PSRP).

La seconde partie touchera dix autres écoles. Il s’agit là de travaux de grande envergure. À la Mapou GS, par exemple, 10 salles de classe seront détruites et 12 autres construites. À l’Abdool Raman GS, c’est 30 salles qui vont voir le jour. Concernant la D. Sewraz GS, le ministère envisage tout simplement d’ériger une nouvelle école. Les procédures pour l’acquisition d’un terrain sont en cours. À la Baichoo Madhoo GS, les autorités prévoient la destruction de 21 salles de classe pour en construire 24 autres. Pour l’heure, aucune date n’a cependant été fixée pour l’ouverture des chantiers du PRSP Phase II. Les fonds nécessaires n’ont pas encore été arrêtés non plus.
DéfiMédia

Tuesday, May 17, 2011

La grammaire du kreol officialisée

Le kreol morisien sera une réalité au primaire dès le début de 2012. Le ministre de l’Education, le Dr Vasant Bunwaree, a annoncé, lundi, que plus de 2 000 enfants ont opté pour cette langue optionnelle.

Rien que dans les 46 écoles de la « Roman Catholic Education Authority » du Bureau de l'Education Catholique (BEC), les demandes s’élèvent à 42 %, soit 1 294 sur 3 047 écoliers. Pour le bhojpuri, le chiffre s’élève à une dizaine uniquement.

L’enseignement de cette langue ne peut se faire sans le matériel requis. C’est ainsi que le ministre a révélé que la grammaire du kreol morisien sera présentée la semaine prochaine. Le travail, soumis par la Dr Daniella Police-Michel de l’académie kreol morisien, a très bien été accueilli. Elle a mis en exergue l’origine de la grammaire, mettant également l’accent sur la structure de la langue. Tout cela dans un document de plus de cent pages écrit totalement en kreol.

Notons que l’orthographe, déjà lancée par le Dr Arnaud Carpooran, le dictionnaire kreol où le kreol est employé comme langue sont des documents de référence qui ont, permis d’avancer dans le bon sens.
Il s’agit maintenant de former une cinquantaine d’instituteurs volontaires pour participer à l’entrée du kreol à l’école. Cette tâche revient au Mauritius Institute of Education (MIE). Suivra, ensuite, la fabrication des manuels pour chaque classe au primaire. Vasant Bunwaree croit fermement que l’utilisation du projet Sankoré aidera beaucoup dans l’enseignement de cette langue. 

Nouveau bâtiment pour le « World Hindi Secretariat »
La seconde séance du conseil d’administration du World Hindi Secretariat (WHS) s’est réunie, lundi, à Pailles. Elle a été marquée par la présence de Preneet Kaur, ministre indienne des Affaires étrangères.

Celle-ci a coprésidé la séance avec le Dr Vasant Bunwaree, ministre de l’Education. Un des objectifs de cette instance est de promouvoir la langue hindie comme une langue internationale. Elle vise également à faire reconnaître cette langue au niveau des Nations-Unis. Un nouveau bâtiment sera construit, par le gouvernement indien, à Phoenix, afin de mener à bon port les travaux du WHS. À la fin des travaux, les deux responsables ont signé un « mission and vision statement ».

Un site web, montrant les activités du WHS, a été lancé et les langues utilisées sont l’hindi et l’anglais pour une meilleure compréhension.  Un officier a été nommé, chez la partie indienne, afin de faciliter les échanges entre les deux parties. Notons que le WHS se réunit chaque deux ans pour passer en revue les progrès réalisés et le travail à accomplir. 
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Monday, May 16, 2011

Vasant Bunwaree : «2 800 élèves ont opté pour la langue créole»

2 800. C’est le nombre d’élèves qui ont opté pour la langue créole en Std 1 pour la rentrée scolaire 2012. C’est ce qu’a indiqué le ministre de l’Education à Radio Plus cet après-midi. Vasant Bunwaree participait à une session de travail du World Hindi Secretariat à Pailles.

Le ministre précise que ce chiffre démontre l’intérêt des Mauriciens pour cette langue. «Le nombre d’élèves qui ont opté pour cette langue dépasse nos espérances. Il faut s’attendre à ce qu’un plus grand nombre d’écoliers choisissent cette langue comme matière optionnelle à l’avenir», souligne Vasant Bunwaree. Il annonce que la grammaire de la langue créole est déjà prête et qu’elle sera rendue publique la semaine prochaine.
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Saturday, May 14, 2011

Le bhojpuri n’a pas la cote dans les écoles catholiques

Dès janvier 2012, le ministère de l’Éducation compte introduire le kreol morisien et le bhojpuri en Std I. L’exercice d’admission pour la Std I en 2012 vient de prendre fin. Ce qui retient l’attention cette année est la demande pour ces langues optionnelles. Dans les 46 écoles de la Roman Catholic Education Authority (RCEA) du Bureau de l’éducation catholique (BEC), les demandes s’élèvent à 42 %, soit 1 294 sur 3 047 écoliers. Pour le bhojpuri, le chiffre s’élève à une dizaine seulement. Le secrétaire de la RCEA, Alain Doolub, révèle qu’il y a peu de volontaires parmi les enseignants pour faire cette classe. Il est rappelé que le ministère de l’Éducation souhaite recruter des enseignants qui viennent de terminer leurs cours au Mauritius Institute of Education. Ils seraient une cinquantaine. Quant aux écoles de l’État, les officiers attendaient toujours les chiffres, vendredi, pour compiler les demandes. Le ministère attendait les données de l’inscription pour planifier le recrutement des enseignants nécessaires.
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Monday, May 9, 2011

Toolsiraj Benydin de la FCSOU : « Le ministre Gungah fait fausse route »

Pour le président de la Federation of Civil Services & Other Unions (FCSOU), Toolsiraj Benydin : « Le ministre de la Fonction publique n’aurait pas dû rencontrer les syndicats de la Fonction publique, en compagnie de l’adjoint au directeur du PRB ».

Pour rappel, le ministre avait eu une séance de travail, jeudi, avec la Government General Services Union et la Government Office Attentant Union, entre autres, dans le cadre de la préparation du prochain rapport du PRB.

Selon le dirigeant syndical, le ministre Ashit Gungah a commis une injustice vis-à-vis d’autres syndicats tombant sous d’autres ministères. « Est-ce qu’il va demander à ses collègues ministres de rencontrer les différents syndicats tombant sous leurs ministères respectifs pour corriger cette injustice ? », s’est-il demandé.

Il avance que, depuis vendredi, il est en présence de plusieurs doléances venant des différents affiliés de la FCSOU.  Toolsiraj Benydin avance que dans le cadre de la préparation du Rapport du PRB, les réunions de travail pour discuter du 'policy' doivent se faire seulement entre la FCSOU et la State Employees Federation (SEF) et non avec les syndicats. Il compte envoyer une lettre de protestation au ministre Gungah.
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PRB – Les propositions de la Democratic & Progressive Unions Federation

La Democratic & Progressive Unions Federation a remis un Mémoire au Pay Research Bureau, cette semaine, dans le cadre de la préparation d’un nouveau rapport qui prendra effet en janvier 2013.

Ses principales propositions pour les corps paraétatiques :
• La mise sur pied d’unE Parastatal Bodies Service Commission avec le même pouvoir que la Local Government Service Commission.

• Que tous les corps paraétatiques exigent les mêmes qualifications pour des postes similaires lors des exercices de recrutements.

• Une rationalisation des qualifications au niveau des corps paraétatiques et que les employés qui n’ont pas de 'A Level', mais comptant au moins une quinzaine d’années de service soient aussi considérés.

• La mise sur pied d’un Monitoring Committee pour savoir pourquoi certaines recommandations du PRB 2008 n’ont pas été appliquées.

• 72 heures de formation obligatoire par an pour tous les employés indistinctement.

• Que tous les employés qui sont éligibles pour le 'Travel Grant' aient droit à une remise de 100% de la taxe sur les voitures.

• Des facilités hors taxe sur les motocyclettes pour les employés qui travaillent à des heures indues.

• Une révision des Passage Benefits pour permettre aux employés d’utiliser cette facilité pour leurs besoins médicaux.

• L’exemption de la taxe sur le remboursement des 'sick' et 'local leaves'.

• Trois jours de congé de paternité et 16 semaines de congé de maternité.

• Un maximum de trois ans pour les congés sans solde.

• L’octroi d’une 'responsibility allowance' aux employés qui ont assumé des postes de responsabilités pour une période minimale d’au moins trois jours.

• L’octroi de quatre 'increments' pour les employés qui ont eu une promotion.

• Une rationalisation du Family Protection Scheme.

• Un ratio de 5 :1 entre les salaires des hauts cadres et des petits salariés.

• L’annulation de l’extension de l’âge de la retraite de 60 à 65 ans.

• La mise sur pied obligatoire des 'Health & Safety Committees' au sein des corps paraétatiques.

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Hanoomanjee rencontre les cantiniers

Maya Hanoomanjee, ministre de la Santé, ouvre le dialogue avec les cantiniers des écoles primaires. Elle les rencontre vendredi. Les cantiniers souhaitent que d’autres produits, comme les jus, soient autorisés à la vente. Ils vont aussi évoquer, lors de cette rencontre, les divers frais auxquels ils doivent faire face.
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Friday, May 6, 2011

Les écoliers n’adhèrent pas

Alors que l’Enhancement Program est destiné aux élèves des Std III et IV, il a été noté que certains d’entre eux ne sont pas en classe au moment voulu. « Dans plusieurs écoles du pays, nous avons remarqué que les écoliers préfèrent rentrer chez eux pour ne pas suivre ces classes », remarque Vinod Seegum, président de la Government Teacher’s Union (GTU).

Selon la GTU, prendre ou non des leçons particulières est une décision qu’a chaque personne au nom de la liberté. Le syndicat n’écarte donc pas la possibilité d’aller en cour suprême voire même jusqu’au Privy Council si le gouvernement va de l’avant avec son abolition. Vinod Seegum estime que l’Enhancement Program est une manière déguisée de l’État de donner des leçons. Il maintient qu’il n’est pas obligatoire pour les enseignants de tenir la classe après 15h30, pour ce programme.

Le président de la GTU craint qu’à l’avenir le gouvernement fasse passer une loi pour que les écoles soient ouvertes jusqu’à 17h. « C’est une classe optionnelle, donc, il n’y a pas d’obligation. Je demande donc aux enseignants de ne pas se plier aux demandes des directeurs de zones qui leur réclament des lettres d’explication… »

Notons que le ministère de l’Éducation se dit satisfait du déroulement du programme dans les différentes écoles du pays.
Le Défi Plus