Tuesday, November 8, 2011

Summer School : un Blue Print nécessaire

Le concept de la mise en place d’une école d’été («Summer School Programme») tel que préconisé par le vice-Premier ministre et ministre des Finances, Xavier Duval, dans son discours de présentation budgétaire, demande quelques réflexions avant l’exécution d’un tel projet.

Le ministre a évoqué une participation conjointe (ministère des Finances, «National Empowerment Fund» et ministère de l’Education, «Budget Speech 2012 Annexe 2») à ce projet qui, nous sous-entendons, sera piloté par le ministère des Finances. Certaines zones d’ombre planent sur ce projet. D’abord, sa date exécutoire n’est pas bien définie. Quand le ministr e des Finances a indiqué que sa réalisation est pour 2012, il n’y a pas de période précise.

Alors que pour les autres projets annoncés dans son discours, il y a un «time frame». Les rôles de ces trois partenaires dans la réalisation de ce projet demeurent encore fl ous. Ce projet concerne toutes les écoles où le taux d’échec au CPE est de 50 %.

Ces élèves seront pris en charge trois fois par semaine pour qu’ils sachent lire, écrire et compter avec un repas chaud car on dit toujours qu’avec un ventre vide, l’esprit ne fonctionne pas. Nous avons besoin de jeunes alphabétisés pour qu’ils ne soient pas marginalisés par la société.

C’est un pas positif vers l’intégration sociale et la «nation building». Le projet tel que présenté par le ministre des Finances crée la perception que ces «classes d’été» visent uniquement les recalés du CPE. Mais comme le ministre a souligné l’importance de combler le fossé entre les très performants et les moins performants afi n de faciliter l’intégration sociale, ces classes d’été devraient être étendues aux classes inférieures afi n que les «late developers» ou les «late performers» soient mieux armés pour affronter les examens du CPE pour un taux d’échec relativement moins élevé.

Dans cet esprit, nous pensons que les trois partenaires devraient venir de l’avant avec un «Blue Print», où
seront définis leurs rôles, le curriculum, le coût financier et le «modus operandi» de ce nouveau mode d’éducation.

Nous estimons qu’un débat avec les différents partenaires d’éducation autour de ce «Blue Print» serait profitable à tous et permettrait que sa réalisation se fasse sans encombre.

Sur la question d’alimentation avec un repas chaud, l’on devrait veiller à ce que les normes d’hygiène alimentaire soient respectées afin que les enfants puissent en profiter pleinement. En Inde, par exemple, dans l’Etat de Bangalore, 5 tonnes de riz et 15 tonnes de légumes sont préparés et servis quotidiennement aux élèves du primaire.

Dans les pays émergents, cette pratique est devenue presque une coutume. Un point important : si un élève ne veut pas aller à telle ou telle école, il aura la liberté de faire son choix. Cela permettra plus de mobilité parmi les élèves.

Suttyhudeo TENGUR
L'Express

Summer School Programme – Pour réduire le taux d’échec au CPE

Dans sa présentation du Budget, vendredi dernier, le grand argentier, Xavier-Luc Duval, a eu une pensée pour ceux qui échouent aux examens du « Certificate Primary Education ». Le « Summer School Programme » sera offert aux écoles qui accusent un taux d’échec de plus de 50 % à ces examens.

À raison de trois fois la semaine, les écoliers auront droit à des cours supplémentaires en lecture, en écriture et en mathématiques. Les concernés auront aussi droit à un repas chaud et pourront opter pour un autre établissement au lieu de celui qu’ils fréquentent normalement.

Au ministère de l’Éducation, on soutient que la machinerie est déjà en marche, puisque le ministre de tutelle, le Dr Vasant Bunwaree, souhaite que les choses aillent vite et bien. Ainsi, selon le plan, les cours seront dispensés dépendant de la durée des vacances. Si les élèves ont deux semaines de vacances, ils seront en cours pendant une semaine seulement. Il est à noter que ces cours sont optionnels comme ceux du « Enhancement Programme ». C’est aux parents que revient le choix d’envoyer ou non leurs enfants à ces cours.

Le « Summer School Programme » sera, dans un premier temps, destiné aux enfants des Std III à VI. Ces derniers doivent déjà faire face à des examens nationaux. Toutefois, ces cours seront théoriquement ouverts aux autres écoliers.

Le ministère compte sur la collaboration des enseignants pour dispenser les cours, mais des négociations devront se faire avec les unions des syndicats. La collaboration des «Ressource Persons » n’est pas à écarter. Le ministère souhaite vivement que ce programme se réalise au plus vite et vienne en aide à ces enfants en difficultés scolaires. Notons que les premiers résultats du « Summer School Programme » seront visibles après une année.

Par ailleurs, la « Gouvernment Teachers’ Union » salue l’initiative de réduire l’échec scolaire. Vinod Seegum trouve que ces cours vont dans la bonne direction. Toutefois, le président de la GTU précise qu’il ne faut pas foncer tête baissée, il faut qu’il y ait des consultations pour que l’implémentation se fasse dans les meilleures conditions : « Sans de vraies consultations, le programme ne va pas réussir. L’échec scolaire est un problème majeur, et venir de l’avant avec un programme pareil ne doit pas se faire sans dialogue. Il sera alors voué à l’échec. Ce sont les enseignants qui connaissent les réalités des enfants. » 
DéfiMédia

Monday, November 7, 2011

CPE : les corrections démarrent aujourd’hui

Mardi, 8 novembre. 2 100 correcteurs sont impliqués dans l’exercice de correction des examens du Certificate of Primary Education (CPE), qui débute aujourd’hui. Les résultats seront proclamés au plus tard le 13 décembre.

Après les examens du CPE, qui ont eu lieu du 18 au 21 octobre, les questionnaires des 26 012 candidats ont été soumis à diverses étapes. Les corrections prendront fin le 21 novembre.
DéfiMédia

Friday, November 4, 2011

Education : Des mesures de soutien proposées pour le primaire et le pré-primaire

Les mesures annoncées Xavier Duval pour le secteur de l’éducation concernent surtout la petite enfance. Des dotations importantes sont destinées au secteur pré-primaire et primaire.

La contribution de l’Etat à l’organisation SENS qui s’occupe de 3 000 enfants qui ont besoin d’une éducation spécialisée augmente de 25 %.

Le Preprimary education grant qui était disponible pour les enfants de quatre ans le sera également pour ceux âgés de trois ans.

Les compagnies seront désormais autorisées à entretenir des crèches et kindergartens pour les enfants de leurs employés touchant moins de Rs 12000 par mois. Les frais de fonctionnement de ces structures seront déductibles des fonds alloués pour le Corporate Social Security.

Pour combattre l’échec au Certificate of Primary Education, le ministre propose la création de Summer schools pour les enfants en difficulté. Un programme d’éducation ciblée sera mis en œuvre. Les élèves suivront des cours trois fois par semaine et auront droit à un repas chaud.

Xavier-Luc Duval a également annoncé l’extension du programme des écoles pré vocationnelles de trois ans à quatre ans. Il fait une dotation de Rs 500 000 à chaque école primaire pour l’amélioration des bâtiments.
La Child Development Unit qui s’occupe des enfants victimes d’abus recevra davantage de moyens.

Concernant internet, Rodrigues ne sera plus la Cendrillon des Mascareignes en termes de technologies de l’information et de la communication (TIC). L’île sera raccordée au câble sous-marin de fibre optique tel qu’annoncé par une mission de l’Information and Communications Technology Authority (ICTA) il y a quelques mois. Coût de cette mesure : Rs 600 millions. Ce projet permettra aux Rodriguais d’avoir accès à un Internet rapide et donnera le coup d’envoi au lancement des entreprises TIC, telles que les centres d’appel.

La Rodrigues Regional Assembly (RRA) obtiendra également une dotation de Rs 1,6 milliards pour la prochaine année financière. C’est une augmentation de Rs 45 millions et cela lui permettra d’améliorer l’accès à la rade de Port-Mathurin, entre autres. De l’autre, 43 ans après l’Indépendance, les proches de Rodriguais subissant des traitements médicaux à Maurice seront logés par l’Etat.
DéfiMédia

Wednesday, November 2, 2011

Enseignement supérieur – Le MIE en passe de devenir une université

38 ans après sa création, le  Mauritius Institute of Education(MIE)  s’émancipe. Cet institut  est en passe de devenir une université. Si tout se déroule selon le programme établi, c’est au plus tard l’année prochaine que son statut va devenir une université à part entière.

Pour permettre au MIE d’effectuer ce changement, il faut amender la MIE Act. Les amendements ont déjà été travaillés au niveau de l’institution sous la supervision du ministère de l’Edu­cation. Il faut maintenant procéder par l’étape du State Law Office, au Conseil des ministres, et  finalement le Parlement.

Selon nos indications, c’est soit à la fin de cette année, soit au début de l’année prochaine que le ministre de l’Education devrait introduire le texte de loi à l’Assemblée nationale pour approbation.

« Nous avons le savoir-faire nécessaire pour délivrer nos propres diplômés. Cela nous permettra également d’aller davantage vers des pays de la région et de  collaborer avec des institutions de renom », explique Om Varma, directeur adjoint du MIE.

Avec son statut d’université, c’est non seulement une plus grande reconnaissance pour le MIE, mais également une étape supplémentaire vers davantage d’autonomie.

Actuellement, le MIE ne dépend en effet des autres institutions pour délivrer des diplômés. Au niveau de la licence, elle doit s’allier à l’Université de Maurice et l’Université de Technologie (Maurice). Pour délivrer des maîtrises, c’est son partenariat avec l’Université de Brighton, en Angleterre, qui entre en jeu. Puis,  au  niveau de doctorat, c’est encore une fois son partenariat avec Brighton et l’Université de Kwazulu Natal, en Afrique du Sud.

Une fois que le MIE pourra délivrer ses propres diplômes, il  ne devra plus passer par ces établissements. Du coup, cela devrait avoir une incidence sur les prix. « Pour le Bachelor in Education, par exemple, ce ne sera pas nécessairement payant, vu que c’est l’Etat qui subven-tionne, du moins pour celui qui est déjà dans le professorat. En revanche, si une personne veut étudier  cette filière, avant d’embrasser une carrière comme l’enseignement, il devra bien sûr payer pour cela », avance Om Varma.

En cas de changement, le MIE préser­vera probablement son nom. Pour l’heure, il n’est pas question de changer d’appellation pour devenir la Mauritius University of Education. Cela essentiellement pour des raisons pratiques.

DéfiMédia

Ashik Junglee, président de l’Association of Mentors : « Il y a eu déviance : les leçons sont devenues un commerce lucratif »

Ashik Junglee, président de l’Association of mentors, nous parle du concept des leçons particulières dans le cycle primaire à Maurice. Le sujet fait débat avec les amendements apportés à l’Education Act, afin d’interdire les leçons particulières jusqu’en Standard IV. Selon lui, les leçons particulières sont nécessaires à de nombreux enfants. Toutefois, le système a connu une déviance au fil des années. Et il y a plusieurs facteurs responsables à cela.

> Ashik Junglee, quel est votre sentiment général par rapport aux amendements à l’Education Act, présenté au Parlement la semaine dernière ? 
Je trouve malheureux que l’on soit en arrivé là. Les enseignants ne méritentt certainement pas cela. Je ne pense pas qu’il faille un cadre légal pour réglementer une telle profession. C’est comme un ‘rotin bazar’ que l’on brandit pour corriger certains abus qui perdurent. Toutefois, je souligne que, personnellement, je suis favorable à une réglementation des leçons parti-culières. Il faut bien l’avouer : les enseignants sont à blâmer car il y a abus. Au fil du temps, il y a eu une déviance au niveau des leçons particulières qui sont devenues un commerce lucratif.  Je suis donc d’accord pour réglementer afin d’éviter les abus. 

> Pensez-vous que les leçons particulières  constituent  un stress additionnel pour les élèves, comme le soulignent des parents et des pédagogues ?  
Il est clair que les leçons particulières constituent un travail supplémentaire pour les enfants. Nous avons un système éducatif entièrement focalisé sur la compétition au Certificate of Primary Education, pour l’obtention d’un meilleur collège. Cela impose un travail, un fardeau exagéré à l'élève. En fait, c’est  le système éducatif tout entier qui est dépassé. 

Il a fait son temps. Aujourd’hui, il existe un plus vaste choix de collèges, ce qui ne nécessite plus une si grande compétition qu’auparavant pour trouver un bon collège et la pression que doivent endurer les enfants n’est plus justifiée. Nous nous acheminons vers un tournant. Ce qui comptera de plus en plus, ce sera de développer le capital humain. Nous devons donc faire de sorte de privilégier le bien-être des enfants, tout en encourageant  des aptitudes précises : le sens de la communication, le sens critique, etc. 

> Que pensez-vous de l’Enhancement Programme qui fait débat et polémique ? 
L’Enhancement Programme est venu corriger une anomalie du système. Il est aussi venu rétablir un équilibre entre l’académique et l’épanouissement des enfants. Ce programme aidera, selon moi, à développer la personnalité de l’enfant. Le rôle de l’Enhancement Programme est justement de détecter le potentiel des enfants, autres que les matières purement académiques et conventionnelles. Il aide à valoriser chez les enfants certaines aptitudes, qui ne le sont pas durant les heures de classe.  

> Ne faudrait-il pas, selon-vous, revoir entièrement le système lié aux leçons particulières ? 
Premièrement, il  faut revoir le rôle de l’enseignant dans tout cela. Il doit aider les élèves à optimiser leurs capacités, car il faut bien être clair : tous les enfants ne sont pas égaux face à l'éducation. Chaque enfant à ses besoins et ses difficultés en classe. Lorsqu’il y a un enseignement de masse, il devient difficile de reconnaître ces problèmes spécifiques.  C’est là que les leçons particulières entrent en jeu. Elles sont là pour identifier ces difficultés spécifiques qui peuvent se poser à un enfant. C’est cela que doit être la philosophie derrière les leçons particulières. 

> Qui, selon-vous, encourage le développement effréné des leçons particulières ? Les enseignants, les parents ou est-ce simplement une conséquence du système ? 
Il faut voir les choses selon plusieurs points de vue. Nous avons un système basé sur la compétition et qui engendre la pression. Nous avons aussi un problème au niveau des parents. Aujourd’hui, ils sont tellement pris qu’ils n’ont plus véritablement le temps de s’occuper de l’enfant, plus particu­lièrement de  son éducation. Comme solution de facilité, ils vont donc voir un enseignant pour des leçons particulières. Le parent doit comprendre qu’il ne s’agit pas là d’un moyen de se décharger de ses responsabilités. 

> Il y a aussi la responsabilité des enseignants… 
L’enseignant est pris entre deux feux. Il y a, d’une part, la pression des parents qui veulent que leurs enfants prennent des leçons particulières.  Et d’autre part, il perçoit un salaire très insuffisant par rapport à ses tâches. Il entend donc, à travers ces leçons, améliorer sensiblement son niveau de vie. Bien sûr, les enseignants doivent aussi faire preuve de responsabilités. Par exemple, lorsqu’il n’y a pas nécessité de donner des leçons, le prof doit pouvoir le dire aux parents. 

> Pensez-vous qu’il soit  possible, un jour, d’abolir les leçons particulières à Maurice ? 
Il faut bien comprendre que les leçons particulières ne sont pas propres à Maurice. D’autres pays le pratiauent à travers le monde, sauf qu’à  Maurice, le phénomène a pris une ampleur inquiétante. De nombreux enfants ont besoin de leçons particulières. Il faut tout simplement veiller que cette pratique ne soit pas un moyen pratique pour gonfler ses revenus; sans contrôle.  
DéfiMédia

Tuesday, November 1, 2011

Des recalés du CPE

A la veille de la Journée mondiale du refus de la misère, j’ai cru devoir adresser au ministre des Finances du pays ce plaidoyer en faveur des milliers et des milliers de ces enfants mauriciens en âge scolaire et en classes primaires qui seront bientôt ou dans quelques années connus et désignés de façon péjorative comme des recalés du CPE. Puisqu’ils ne vont pas réussir aux examens de fi n d’études primaires et ne seront même pas capables de lire ou d’écrire l’anglais ni le français aujourd’hui et demain, le créole. Ce sont des enfants qui pour la plupart sont issus des milieux familiaux défavorisés, souvent victimes de l’exclusion et de la grande pauvreté et toujours très vulnérables. Ils viennent de toutes les régions du pays – pas seulement des poches dites de pauvreté.

Ayant eu la chance et l’opportunité d’avoir été ministre de l’Intégration sociale, et choisissant d’être souvent sur le terrain, le ministre des Finances a pu, sans nul doute, constater de visu la situation précaire des familles victimes de la pauvreté et de l’exclusion, les plus démunies parmi celles-ci, qui vivent dans l’insécurité alimentaire, arrivant difficilement à pourvoir chaque jour à leurs enfants deux repas d’une nourriture qui leur convient. Il en résulte des cas de maladies chroniques dont souffrent certains d’entre eux et qui seront souvent aggravées en raison de l’insalubrité de l’environnement dans lequel ils sont appelés à évoluer et grandir.

De ces enfants, combien sont-ils ceux qui, le matin, vont à l’école le ventre creux ? Ils n’ont rien ou presque rien à se mettre sous la dent toute la journée durant. Ventre affamé n’a point d’oreilles, nous dit l’adage. Ces enfants tenaillés par la faim seront, en classe, littéralement sourds aux explications de leurs institutrices et instituteurs, ne pouvant s’appliquer ni se concentrer dans leurs études. Parmi eux, nombreux sont ceux qui vont demain grossir les rangs des recalés du CPE. Entre-temps l’on continuera à se gargariser de «equal opportunities», chances égales!

Adultes et enfants ont tous droit à la vie, une vie décente, et à l’éducation, une bonne éducation. Ces droits inscrits dans la Charte des droits humains impliquent d’abord et avant tout le droit à la nourriture, une nourriture saine. Là où les parents, vivant en dessous du seuil de pauvreté, n’arrivent pas à le faire, il incombe à l’Etat de veiller à ce que les enfants de la République aient de quoi se nourrir pour pouvoir vivre et être convenablement instruits. Il en a le devoir et la responsabilité. Le droit à la vie est sacré. Le droit à l’éducation devrait l’être aussi. Mettre l’éducation à la portée de tous, assurer la gratuité de l’éducation, est louable et nécessaire mais n’est pas suffisant. L’Etat doit donner aux enfants, à tous les enfants, les moyens d’en tirer le maximum de bénéfices possible.

Ce plaidoyer en faveur des enfants pauvres du pays, le ministre des Finances l’aura compris, est, en effet, un plaidoyer pour que l’Etat offre, par le biais d’une cantine scolaire subventionnée, un repas chaud aux élèves qui fréquentent nos écoles primaires. Pour que ce projet aboutisse – ce qui est mon souhait le plus ardent et celui des populations défavorisées – le ministre des Finances devra y accorder toute son attention et sa considération sympathique et allouer ensuite les crédits nécessaires dans le prochain budget, son premier budget.

Cette même requête avait été adressée aux deux prédécesseurs immédiats du ministre des Finances actuel. Ils n’ont toutefois pas trouvé utile de mettre en oeuvre ce projet que je considère essentiel pour la lutte contre la faim et la réduction de la pauvreté et pour assurer l’avenir de nos enfants. Ceux-ci seront alors plus à même de suivre la classe, donner le meilleur d’eux-mêmes dans leurs études et réussir leur éducation primaire, les épargnant ainsi d’emprunter le chemin sans issue qu’est celui des recalés du CPE. Je crois pouvoir compter sur l’ancien ministre de l’Intégration sociale pour instaurer ce programme d’aide alimentaire aux enfants dont les parents n’arrivent pas à subvenir à leurs besoins vitaux. On donnera alors un immense encouragement à la scolarisation des enfants venant des familles défavorisées et nous assisterons à un début d’égalité de chances.

L'Express
Cassam Uteem

Problem of primary education in Mauritius

The problem has 2 roots: 
  1. Teachers are underpaid 
  2. Parents want the best college for their kids. 

If government is serious , they need to tackle these 2 probs urgently. Primary teachers need to be given the opportunity to complete a B.Ed(Hons) course at the Univ of Mts, and their salary be aligned with that of secondary teachers. 

Remember in all developed countries all taachers need to have a degree to teach. Do we deserve less in Mauritius? Can we still afford to put the education of our kids at stake by having frustrated teachers? I would go even further by extending this recommendation to the pre-primary teachers. A person becomes what he is in the first 5 years of his life. what do we see in Mautitius? Kids going tompre-school in garages. How about the teachers? They need to be upgraded.

As for the problem of colleges, gov need to invest massively in new schools that can cater for diverse competencies of our students, not only academically competent. True elites must be preserved and encouraged, the represent the thinking tank of the country. 

However is is just noot fair to make every one run the same race. Think about a kid in Camp Firinga ( I am not being prejudicial) competing against a Minister"s kid who go to tuition in Limousine.How unfair is this? Yet the same Firinga kid may have some hidden talent, like he could be a master musician, tecnician etc, but he has never been given the opportunity to develop these talents and become a laureate in his field. Can we have a Royal College of Arts et Metiers?   

Government, the public, the experts, everyone has simply ignored them and let them perish inn the arena. People it is time,to take the bull by the horns. Is anyone serious? 

Source:
Comment from Lemorisyen on |||Vasant Bunwaree furieux : « Je dénonce l’hypocrisie et la démagogie de la GTU »|||, DéfiMédia

Vasant Bunwaree furieux : « Je dénonce l’hypocrisie et la démagogie de la GTU »

Vasant Bunwaree ne cache pas sa colère à l’encontre de la Government Teachers’ Union (GTU). Il va jusqu’à accuser le syndicat des ensei-gnants du primaire de faire « dans la démagogie ». Mercredi, à l’occasion de deux événements, il a sorti les griffes.

Le ministre de l’Éducation n’a, semble-t-il, pas digéré les attaques de Vinod Seegum, lancées samedi. Ce dernier avait annon­cé son intention de saisir le Conseil privé de la reine pour contester la décision du ministère d’abolir les leçons particulières et l’application du « Enhancement Program­me » dans les écoles. Lundi matin, Vasant Bunwaree participait à deux fonctions, l’une à Réduit et l’autre à Pailles. Il a profité de ces deux occasions pour taper fort contre le syndicat des enseignants du primaire.

« Je tiens à dénoncer vigoureuse­ment l’hypo­crisie et la démagogie de la GTU », a-t-il déclaré à chacun des deux événements.

Puis, Vasant Bunwaree a rajouté une couche : « Ils affirment être contre le « Enhancement Programme ». Mais, en même temps, ils demandent que les enseignants soient payés pour ce programme. Which is which ? » s’est demandé le ministre de l’Éducation. Vasant Bunwaree a également fait appel à la coopération des enseignants. Il promet même d’agir en avocat auprès du Pay Research Bureau (PRB) pour une meilleure rémunération des éducateurs. « La population doit savoir que, suite à des négociations, les enseignants avaient reçu quelque chose. J’attends un bon geste de leur part, car je crois en eux », a soutenu le ministre.

Notons que Vasant Bunwaree avait procédé à l’ouverture d’un atelier de travail, axé sur les recomman­dations d’une étude sur les « special education needs ». Les participants discutaient des moyens d’aider les enfants nécessitant une attention particulière sur le plan éducatif. « L’éducation doit être accessible et équitable. Quelque 3 000 enfants sont concernés par ces discussions », a souligné Vasant Bun­waree.

Auparavant, il était à Réduit où, aux côtés du ministre Suren Dayal, il a assisté à la remise d’un chèque de Rs 6,5 millions de la State Bank of Mauritius (SBM) à la Gandhian Basic School (GBS). Ce don s’insère dans le cadre du programme CSR (Corporate Social Responsability) de la banque. Cet argent financera, notamment, le nouveau projet de construction d’une salle multimédia et d’une bibliothèque. À savoir que la GBS, fondée par le Mahatma Gandhi Institute (MGI), a pour objectif de promouvoir une pédagogie alternative aux jeunes de 13 à 16 ans qui n’ont pas la possibilité d’intégrer l’éducation secondaire conventionnelle.

Suren Dayal a souligné que cette somme aidera les élèves de la GBS à développer leurs potentiels et leurs talents. « Chaque enfant est important. Il est essentiel de leur accorder une seconde chance pour s’intégrer », a précisé le ministre de l’Intégration sociale.
DéfiMédia