Navin Ramgoolam est convaincu des bienfaits de la langue kreol sur l’éducation et comme outil de construction de la Nation mauricienne. Le PM en a fait état lundi lors du lancement de la 2e édition du Diksioner Morisien, à l’Auditorium Octave Wiehé, Réduit.
«Notre diversité linguistique et culturelle est la force motrice de notre unité nationale. Elle favorise la création et le développement intellectuel de tout mauricien », le Premier ministre en ajoutant que le gouvernement accorde maintenant l’attention voulue à la promotion de la langue maternelle dans l’éducation. « Aujourd’hui, l’État consacre beaucoup de ressources et de facilités à la reconnaissance de cette langue.»
Pourtant, ce n’était pas gagné. Comme il l’avoue lui-même, il n’y croyait pas tout à fait au départ. « J’avais peur de défavoriser les enfants qui apprennent le français, mais ce n’est pas le cas. Il est plus facile d’expliquer à un enfant dans sa langue maternelle. » De plus, la perception que l’apprentissage d’une langue puisse être perturbé par le kreol ne repose sur aucune preuve. « Éna enkor dimoun ki guette li kouma enn andikap alor ke ce une richesse. C’est précieux. » Le kreol morisien est aussi un outil de rassemblement pour tout Mauricien, précise Navin Ramgoolam.
Le Diksioner Morisien est signé Arnaud Carpooran, chargé de cours à l’université de Maurice. Cette seconde édition tient compte des recommandations faites par l’Akademi Kreol Morisien. Arnaud Carpooran reconnaît que l’élaboration de ce dictionnaire est le fruit de beaucoup d’efforts. « Quand nous avions commencé, il y a six ans de cela, nous ne savions pas vers quoi nous nous dirigions, mais nous avions la foi. »
Vinesh Hookoomsingh, président de l’Akademi Kreol Morisien, espère maintenant voir trôner le dictionnaire de Carpooran sur la table de l’Assemblée nationale, à côté des dictionnaires français et anglais.
«Notre diversité linguistique et culturelle est la force motrice de notre unité nationale. Elle favorise la création et le développement intellectuel de tout mauricien », le Premier ministre en ajoutant que le gouvernement accorde maintenant l’attention voulue à la promotion de la langue maternelle dans l’éducation. « Aujourd’hui, l’État consacre beaucoup de ressources et de facilités à la reconnaissance de cette langue.»
Pourtant, ce n’était pas gagné. Comme il l’avoue lui-même, il n’y croyait pas tout à fait au départ. « J’avais peur de défavoriser les enfants qui apprennent le français, mais ce n’est pas le cas. Il est plus facile d’expliquer à un enfant dans sa langue maternelle. » De plus, la perception que l’apprentissage d’une langue puisse être perturbé par le kreol ne repose sur aucune preuve. « Éna enkor dimoun ki guette li kouma enn andikap alor ke ce une richesse. C’est précieux. » Le kreol morisien est aussi un outil de rassemblement pour tout Mauricien, précise Navin Ramgoolam.
Le Diksioner Morisien est signé Arnaud Carpooran, chargé de cours à l’université de Maurice. Cette seconde édition tient compte des recommandations faites par l’Akademi Kreol Morisien. Arnaud Carpooran reconnaît que l’élaboration de ce dictionnaire est le fruit de beaucoup d’efforts. « Quand nous avions commencé, il y a six ans de cela, nous ne savions pas vers quoi nous nous dirigions, mais nous avions la foi. »
Vinesh Hookoomsingh, président de l’Akademi Kreol Morisien, espère maintenant voir trôner le dictionnaire de Carpooran sur la table de l’Assemblée nationale, à côté des dictionnaires français et anglais.
DéfiMédia
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