Pendant une heure, jeudi, les enseignants de l’école primaire Willoughby de Mahébourg ne sont pas entrés en classe. Ils ont effectué un sit-in pour protester contre l’agression d’un de leurs collègues. Ce dernier a été giflé par un parent d’élève mercredi, pendant la récréation.
La manifestation avait pour but de montrer leurs ras-le-bol quant à l’attitude du ministère de l’Éducation. Vinod Seegum, président de la Government Teachers Union (GTU) affirme que c’est le deuxième cas d’agression sur un enseignant dans l’exercice de ses fonctions, en l’espace de deux mois. Il déplore que le ministère de l’Éducation ne fasse rien pour remédier à la situation. En effet, le syndicat a à maintes reprises demandé que des vigiles soient placés devant les écoles primaires à risque. « À chaque fois qu’il y aura une agression de ce genre, nous effectuerons un sit-in. Nous n’écartons pas la possibilité de manifester devant les locaux du ministère si rien n’est fait pour assurer la sécurité des enseignants… »
Notons que l’agresseur, un dénommé Ahmed M., s’en serait pris à l’enseignant, car ce dernier aurait frappé sa fille à l’aide d’une règle à la main. Il a été arrêté et a comparu jeudi matin au tribunal de Mahébourg où il a été libéré après avoir fourni une caution de Rs 10 000 et signé une reconnaissance de dette de Rs 50 000. Il est provisoirement accusé d’avoir agressé un officier du service civil dans l’exercice de ses fonctions.
Sécurité renforcée
L’attaché de presse du ministère de l’Éducation précise qu’une enquête a été initiée. Jayen Teeroovengadum affirme qu’en règle générale, un enseignant ne peut se permettre de frapper un enfant, ni un parent de frapper un enseignant. Il précise aussi que le ministère travaille afin de trouver la meilleure solution pour renforcer la sécurité dans les écoles. Cela se fera en collaboration avec le concours des syndicats, des associations des parents d’élèves
et des officiers du ministère.
La manifestation avait pour but de montrer leurs ras-le-bol quant à l’attitude du ministère de l’Éducation. Vinod Seegum, président de la Government Teachers Union (GTU) affirme que c’est le deuxième cas d’agression sur un enseignant dans l’exercice de ses fonctions, en l’espace de deux mois. Il déplore que le ministère de l’Éducation ne fasse rien pour remédier à la situation. En effet, le syndicat a à maintes reprises demandé que des vigiles soient placés devant les écoles primaires à risque. « À chaque fois qu’il y aura une agression de ce genre, nous effectuerons un sit-in. Nous n’écartons pas la possibilité de manifester devant les locaux du ministère si rien n’est fait pour assurer la sécurité des enseignants… »
Notons que l’agresseur, un dénommé Ahmed M., s’en serait pris à l’enseignant, car ce dernier aurait frappé sa fille à l’aide d’une règle à la main. Il a été arrêté et a comparu jeudi matin au tribunal de Mahébourg où il a été libéré après avoir fourni une caution de Rs 10 000 et signé une reconnaissance de dette de Rs 50 000. Il est provisoirement accusé d’avoir agressé un officier du service civil dans l’exercice de ses fonctions.
Sécurité renforcée
L’attaché de presse du ministère de l’Éducation précise qu’une enquête a été initiée. Jayen Teeroovengadum affirme qu’en règle générale, un enseignant ne peut se permettre de frapper un enfant, ni un parent de frapper un enseignant. Il précise aussi que le ministère travaille afin de trouver la meilleure solution pour renforcer la sécurité dans les écoles. Cela se fera en collaboration avec le concours des syndicats, des associations des parents d’élèves
et des officiers du ministère.
DéfiMédia
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