Agressif et pervers. C'est ainsi qu'un écolier de 11 ans a qualifié son agresseur qui, de surcroît, n'est autre que son camarade de classe. À l'allure frêle, cet élève du CPE, d'une école de la capitale, a conduit les policiers, mercredi, dans les toilettes de cet établissement où le camarade de classe l'aurait agressé avant d'assouvir ses désirs sexuels.
La victime avait, dans un premier temps, été admise à l’hôpital, jeudi dernier. Le gamin avait des saignements à chaque fois qu'il se rendait aux toilettes. Ses proches sont révoltés, particulièrement sa grand-mère. Selon elle, le personnel soignant n'avait rien découvert d'anormal. « Mo pas compran coma zot pane trouve nanier »,
s'indigne-t-elle.
Antibiotiques en main, l’enfant est autorisé à regagner son domicile, samedi. Mais il souffre. « Li ti pé peur pour ale toilette », poursuit sa grand-mère. Finalement, mardi, il craque. « Nani... pé brûler, pé brûler ! » Il ne cesse de crier sa douleur à chaque fois qu’il se rend aux toilettes. La grand-mère comprend qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Peu de temps après, elle lui pose des questions. L’écolier révèle : « Ler mone alle dans toilettes, line vini et line mette so zizi are moi ». C'est le choc pour la grand-mère.
Ayant révélé cette agression à sa 'Nani', l’enfant change de comportement, nous révèle sa grand-mère. "Couma dire line vine fou ! Line criyé, li pleuré », poursuit-elle. Sans perdre de temps, ses proches se précipitent au poste de police de Plaine-Verte, où la déposition de la victime est enregistrée en présence des officiers de la Child Development Unit (CDU). Mardi matin, l’enfant est examiné par un médecin légiste.
Selon nos informations, ce n'est pas la première fois que le présumé agresseur sévit. Il aurait sexuellement agressé la victime en janvier dernier avant de récidiver le 7 juillet. Selon l'écolier, il serait de nature violente. « Li tranglé moi, li tape coude poing coude piéd », témoigne la victime.
Le gamin ajoute avoir déjà alerté un membre du personnel de l’école au sujet de ces agressions, mais que rien n'a été fait. « Li dire moi taler li pou vine guetter, quand mo ré alle guette li, li rédire taler, après li dire moi alle assise moi ». L’écolier dira qu'il n'est pas la seule victime du mauvais comportement de son camarade de classe. « Are banne lot zenfants, li zisse frotter, line déjà aussi tire so pantalon et so slip devant ène tifi. Professeur ti absent ça jour-là », ajoute le gamin.
Le suspect, dont l’identité est déjà connue, est dans le collimateur des hommes de l’inspecteur Jeetoo du poste de police de Plaine-Verte.
Autre cas – Un écolier victime d'attouchements à l'école
Un garçonnet de 9 ans dit avoir été victime d’attouchements sexuels pendant les heures de récréation. Le suspect serait un élève de sa classe, âgé de 8 ans. Le gamin a consigné une déposition au poste de police de Mahébourg en présence de son père, lundi. La présumée victime raconte qu’à trois reprises, le suspect se serait livré à des attouchements sur sa personne, cette année. Il dira ne pas se souvenir du jour, mais que cela se passait pendant la récréation.
La victime avait, dans un premier temps, été admise à l’hôpital, jeudi dernier. Le gamin avait des saignements à chaque fois qu'il se rendait aux toilettes. Ses proches sont révoltés, particulièrement sa grand-mère. Selon elle, le personnel soignant n'avait rien découvert d'anormal. « Mo pas compran coma zot pane trouve nanier »,
s'indigne-t-elle.
Antibiotiques en main, l’enfant est autorisé à regagner son domicile, samedi. Mais il souffre. « Li ti pé peur pour ale toilette », poursuit sa grand-mère. Finalement, mardi, il craque. « Nani... pé brûler, pé brûler ! » Il ne cesse de crier sa douleur à chaque fois qu’il se rend aux toilettes. La grand-mère comprend qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Peu de temps après, elle lui pose des questions. L’écolier révèle : « Ler mone alle dans toilettes, line vini et line mette so zizi are moi ». C'est le choc pour la grand-mère.
Ayant révélé cette agression à sa 'Nani', l’enfant change de comportement, nous révèle sa grand-mère. "Couma dire line vine fou ! Line criyé, li pleuré », poursuit-elle. Sans perdre de temps, ses proches se précipitent au poste de police de Plaine-Verte, où la déposition de la victime est enregistrée en présence des officiers de la Child Development Unit (CDU). Mardi matin, l’enfant est examiné par un médecin légiste.
Selon nos informations, ce n'est pas la première fois que le présumé agresseur sévit. Il aurait sexuellement agressé la victime en janvier dernier avant de récidiver le 7 juillet. Selon l'écolier, il serait de nature violente. « Li tranglé moi, li tape coude poing coude piéd », témoigne la victime.
Le gamin ajoute avoir déjà alerté un membre du personnel de l’école au sujet de ces agressions, mais que rien n'a été fait. « Li dire moi taler li pou vine guetter, quand mo ré alle guette li, li rédire taler, après li dire moi alle assise moi ». L’écolier dira qu'il n'est pas la seule victime du mauvais comportement de son camarade de classe. « Are banne lot zenfants, li zisse frotter, line déjà aussi tire so pantalon et so slip devant ène tifi. Professeur ti absent ça jour-là », ajoute le gamin.
Le suspect, dont l’identité est déjà connue, est dans le collimateur des hommes de l’inspecteur Jeetoo du poste de police de Plaine-Verte.
Autre cas – Un écolier victime d'attouchements à l'école
Un garçonnet de 9 ans dit avoir été victime d’attouchements sexuels pendant les heures de récréation. Le suspect serait un élève de sa classe, âgé de 8 ans. Le gamin a consigné une déposition au poste de police de Mahébourg en présence de son père, lundi. La présumée victime raconte qu’à trois reprises, le suspect se serait livré à des attouchements sur sa personne, cette année. Il dira ne pas se souvenir du jour, mais que cela se passait pendant la récréation.
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