Thursday, July 21, 2011

Dans une école primaire – Un élève battu et sodomisé par son camarade de classe

Agressif et pervers. C'est ainsi qu'un écolier de 11 ans a qualifié son agresseur qui, de surcroît, n'est autre que son camarade de classe. À l'allure frêle, cet élève du CPE, d'une école de la capitale, a conduit les policiers, mercredi, dans les toilettes de cet établissement où le camarade de classe l'aurait agressé avant d'assouvir ses désirs sexuels.

La victime avait, dans un premier temps, été admise à l’hôpital, jeudi dernier. Le gamin avait des saignements à chaque fois qu'il se rendait aux toilettes. Ses proches sont révoltés, particulièrement sa grand-mère. Selon elle, le personnel soignant n'avait rien découvert d'anormal. « Mo pas compran coma zot pane trouve nanier »,
s'indigne-t-elle.

Antibiotiques en main, l’enfant est autorisé à regagner son domicile, samedi. Mais il souffre. « Li ti pé peur pour ale toilette », poursuit sa grand-mère. Finalement, mardi, il craque. « Nani... pé brûler, pé brûler ! » Il ne cesse de crier sa douleur à chaque fois qu’il se rend aux toilettes. La grand-mère comprend qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Peu de temps après, elle lui pose des questions. L’écolier révèle : « Ler mone alle dans toilettes, line vini et line mette so zizi are moi ». C'est le choc pour la grand-mère.

Ayant révélé cette agression à sa 'Nani', l’enfant change de comportement, nous révèle sa grand-mère. "Couma dire line vine fou ! Line criyé, li pleuré », poursuit-elle. Sans perdre de temps, ses proches se précipitent au poste de police de Plaine-Verte, où la déposition de la victime est enregistrée en présence des officiers de la Child Development Unit (CDU). Mardi matin, l’enfant est examiné par un médecin légiste.

Selon nos informations, ce n'est pas la première fois que le présumé agresseur sévit. Il aurait sexuellement agressé la victime en janvier dernier avant de récidiver le 7 juillet. Selon l'écolier, il serait de nature violente. « Li tranglé moi, li tape coude poing coude piéd », témoigne la victime.

Le gamin ajoute avoir déjà alerté un membre du personnel de l’école au sujet de ces agressions, mais que rien n'a été fait. « Li dire moi taler li pou vine guetter, quand mo ré alle guette li, li rédire taler, après li dire moi alle assise moi ». L’écolier dira qu'il n'est pas la seule victime du mauvais comportement de son camarade de classe. « Are banne lot zenfants, li zisse frotter, line déjà aussi tire so pantalon et so slip devant ène tifi. Professeur ti absent ça jour-là », ajoute le gamin.

Le suspect, dont l’identité est déjà connue, est dans le collimateur des hommes de l’inspecteur Jeetoo du poste de police de Plaine-Verte.

Autre cas – Un écolier victime d'attouchements à l'école
Un garçonnet de 9 ans dit avoir été victime d’attouchements sexuels pendant les heures de récréation. Le suspect serait un élève de sa classe, âgé de 8 ans. Le gamin a consigné une déposition au poste de police de Mahébourg en présence de son père, lundi. La présumée victime raconte qu’à trois reprises, le suspect se serait livré à des attouchements sur sa personne, cette année. Il dira ne pas se souvenir du jour, mais que cela se passait pendant la récréation. 
DéfiMédia

Wednesday, July 20, 2011

Reçus à l’école – Un sous-vêtement et des propos racistes

Un effroyable cadeau d’anniversaire. C’est ainsi que l’on peut qualifier le colis qu’a reçu une enseignante à l’école. Il contenait des… propos racistes plus un… sous-vêtement sexy !

La veille de son anniversaire, le 12 juillet, une enseignante de 34 ans, postée dans une école du gouvernement d’un faubourg de Port-Louis, se trouvait en classe avec ses élèves de Standard IV. Le facteur vient déposer un colis au bureau du proviseur à son attention. Le proviseur lui remet une enveloppe un peu froissée. L’enseignante, méfiante, a des doutes sur ledit cadeau.

Elle ne s’attendait surtout pas à recevoir quoi que ce soit sur son lieu de travail. Par précaution, elle décide d'ouvrir l'enveloppe dans le bureau du proviseur, devant les membres du personnel. Stupeur ! À l'intérieur, un petit mémo avec des propos racistes qui se lisent comme suit : « You are Black, Happy Birthday to you, a gift for you where you will look sexier.» Il y avait également un sous-vêtement neuf, de couleur verte, que l'expéditeur a pris soin de parfumer. 

L'enseignante a eu le choc de sa vie et ressenti une grande honte devant ses collègues. Un peu plus tôt, elle avait fêté son anniversaire avec ses élèves en partageant un petit gâteau. Hélas, le cadeau-surprise a joué au trouble-fête. L'enseignante s’est effondrée en larmes et s’est sentie mal.

Par mesure de précaution, elle a consigné une déposition au poste de police d'Abercrombie. Elle n’a aucune idée sur l’identité de l'expéditeur. Elle compte une dizaine d’années de métier et a été affectée à cette école en janvier dernier. Contactée, l'enseignante s’est refusée à tout commentaire. La police enquête. 
DéfiMédia

Tuesday, July 19, 2011

Introduction du kreol morisien au primaire – 99 instituteurs en formation au MIE

En janvier 2012, l’enseignement du kreol morisien sera une réalité en STD I. Ainsi, à partir du 1er août prochain, 99 instituteurs seront formés pour assurer ensuite le bon déroulement des cours.

Ils sont 3 321, soit 22,6 % des écoliers à effectuer leur entrée en STD I en 2012, à avoir opté pour le kreol morisien. L’introduction de cette langue au primaire constitue une avancée historique pour le développement et le progrès de la nation mauricienne, a souligné Vasant Bunwaree.

Lors du lancement de la formation des instituteurs au Mauritius Institute of Education (MIE), le ministre de l’Education a souligné son appréciation quant au nombre ayant répondu à l’appel : « Nous nous attendions à 70, mais c’est très encourageant d’avoir atteint presque la centaine. Le MIE fera le nécessaire pour accommoder tout le monde. La formation débutera le 1er août et durera jusqu’à mi-novembre. »

Vasant Bunwaree a également souligné que les écoliers qui prendront cette matière en 2012 seront confrontés à des examens. Le kreol morisien comptera pour l’admission en Form I, tout comme les autres matières.

Les responsables soutiennent que cet exercice est actuellement dans une phase de transition. Les procédures sont enclenchées afin qu’en 2013/2014 le recrutement des instituteurs du kreol morisien se fasse comme pour les autres matières. La formation, qui est assurée par le MIE, prend tient compte de tous les aspects. L’objectif visé est d’offrir aux écoliers une formation afin qu’ils soient des citoyens mauriciens à part entière. Toute la formation des instituteurs a été rendue possible grâce à l’Akademi Kreol Morisien.

Le dictionnaire kreol morisien sera lancé, dans un proche avenir par le Premier ministre Navin Ramgoolam, a laissé entendre Vasant Bunwaree. La seconde édition du dictionnaire d’Arnaud Carpooran a toute son importance puisqu’il permet d’écrire les mots comme il le faut. Pour le ministre de l’Education, il ne suffit pas de bien parler une langue, il faut également savoir l’écrire convenablement.

Afin de dissiper les doutes, le ministère de l’Education a également mis en place un « Help Desk » pour écouter et aplanir toutes les difficultés administratives afin de faciliter l’introduction du kreol morisien à l’école et en classe. Notons que, durant la formation des 99 instituteurs, les classes seront sous la supervision des assistants maîtres d’école.

Harmon : « Les dispositifs sont insuffisants et aléatoires »
L’absence de l’Institut Cardinal Jean Margéot (ICJM) lors du lancement de la formation du MIE, lundi, se veut être « l’expression d’une distance critique adoptée par le Département de Pédagogie Appliquée et non pas un boycott », affirme Jimmy Harmon, responsable du département.

Il précise que l’entrée du kreol morisien comme matière optionnelle à l’école est une étape qui demande une préparation minutieuse fondée sur des principes pédagogiques solides et durables : « Nous jugeons les dispositifs actuels, mis en place par le ministère, insuffisants et aléatoires. Cependant, le Département de Pédagogie Appliquée tient à rappeler son ferme soutien à l’entrée du kreol morisien à l’école. Nous tenons à saluer encore une fois la décision politique du gouvernement d’introduire le kreol morisien sans compter les avancées considérables faites jusqu’ici au niveau de la standardisation de la langue qui a impliqué des linguistes et des grammairiens. »

Toutefois, en tant qu’institution de formation et de recherche-action, l’ICJM poursuit son travail avec ses propres moyens pour le bien du secteur éducatif et l’ensemble des Mauriciens. Dans ce cadre, l’institut lancera, ce vendredi, la formation itinérante en « lang ek kiltir kreol morisien » à l’ICJM.

L’introduction du bhojpuri
Avec l’introduction du bhojpuri à l’école en janvier 2012, les instituteurs concernés auront également une formation. Le ministre Vasant Bunwaree confie que cette langue n’est pas réservée qu’aux écoliers qui feront l’hindi, mais ouverte à ceux qui ont choisi l’ourdou. Il affirme qu’il y a beaucoup de similitudes dans le lexique utilisé. Ce projet est sous la tutelle du Mahatma Gandhi Institute (MGI).
DéfiMédia

Un enfant allègue avoir été battu par sa maîtresse d’école

Abishen, un écolier de 8 ans, se dit traumatisé. Cet écolier en STD IV, qui fréquente l’école Sookun Gaya, à Quatre-Bornes, allègue avoir été battu par sa maîtresse d’école et le clerk de cet établissement la semaine dernière. Sa mère, Sati, avance qu’il est «très perturbé et qu’il n’arrive pas à dormir». Elle relate qu’un incident a eu lieu pendant la récréation mardi dernier impliquant son fils et un enfant en STD V. Ce dernier, dit-elle, a proféré des jurons à son fils. Un clerk, qui a témoigné la scène, a alors décidé de conduire son fils au bureau de la maîtresse d’école. Mais, il épargné l’autre écolier.

«Il a traîné Abishen dans le bureau de la directrice tout en le frappant. Il a été frappé par la maîtresse d’école. Mon fils ne m’a rien dit. Mais dans la soirée, il a eu un sommeil agité et il a commencé à parler», a-t-elle confié à Radio Plus à la mi-journée. La mère a porté plainte au poste de police de Quatre-Bornes. L’enfant s’est, par la suite, rendu à l’hôpital où il a reçu des soins.

Vinod Seegum, président du Government Teacher’s Union, estime qu’il faut d’abord établir les faits. «Le châtiment corporel est interdit à l’école. Mais, il existe d’autres moyens pour corriger un enfant», explique-t-il.
DéfiMédia

Saturday, July 16, 2011

Dans une école primaire de la capitale – Jeux sexuels et clips pornos circulent

La direction d’une école primaire est sur le qui-vive depuis jeudi. Des écoliers du CPE s’échangeraient des clips pornos durant la récréation, tandis que des écoliers de Std V s’adonneraient à des jeux sexuels.

Ils sont âgés entre 10 et 11 ans. Comment croire qu’à cet âge où l’on prône l’innocence chez les enfants, certains se concentrent sur des jeux sexuels ? La réalité est bien là pour les écoliers d’un établissement primaire de la capitale. Ils ont trouvé des moyens plutôt inhabituels pour s’occuper durant les heures de récré.

Au mois de juin, des écoliers du CPE ont, semble-t-il, fait circuler deux clips à caractère pornographique de cellulaire à cellulaire, via Bluetooth. Finis les jeux de marelle et de ronde, place aux « jeux plus excitants , selon ces jeunes. Depuis jeudi, la Child Development Unit (CDU) se retrouve face à une plainte concernant ces élèves plutôt précoces. La situation est alarmante. Cette école est principalement fréquentée par des élèves issus de familles brisées et/ou en difficultés financières.

Outre les clips pornographiques que les ‘grands du CPE’ font circuler, voilà que des élèves de Standard V se livrent à des jeux sexuels peu recommandables et qui ont la cote. Garçons et filles s’amusaient, depuis une semaine, à plonger la main dans les sous-vêtements de l’un et l’autre et à s’embrasser. Le pot aux roses a été découvert durant la semaine. C’est une écolière de Std V qui a vendu la mèche à sa maîtresse.

Interrogée par l’enseignante, la fillette de 10 ans explique qu’elle a autorisé son ca­marade de classe à la toucher et qu’elle appréciait le geste. D’ailleurs, elle aurait fait de même. Les parents des deux éco­liers ont été convoqués. Mis devant les faits, ils n’ont pas voulu, au départ croire en cette histoire. Ils durent vite déchanter lorsque leurs ‘chers petits’ ont tout avoué en leur présence, en leur présentant des excuses.

Les clips adultes en circulation
Dans l’un des clips pornographiques en circulation, l’on peut voir une « mère Noël » en tenue légère, près d’un sapin, qui s’amuse avec un ‘sex toys’. Un homme d’une quarantaine d’années,  bien bâti, se trouve à l’étage. En entendant du bruit, il suspecte la présence d’un voleur au rez-de-chaussée. Armé d’un gourdin, il descend les escaliers à pas de loup.

À sa grande surprise, il surprend une belle blonde plantureuse, qui l’invite à venir à ses côtés. Le quadragénaire succombe au charme de la pulpeuse mère Noël qui s’est livrée à une mini-séance de strip-tease.  Le clip dure cinq minutes.

Le deuxième clip en circulation intitulé « xmas russian girl sexy » met en scène un couple qui se livre à une partie de jambes en l’air, pendant quatre minutes sur la neige près d’une voiture. La mère Noël est même sodomisée.

Les officiers de la Child Development Unit (CDU) et de la Brigade des mineurs se sont rendus sur place. La maîtresse d’école a longuement été interrogée suite à cette plainte. L’affaire est suivie de près par les autorités.

Sollicitée au téléphone, la directrice explique qu’elle ne peut faire de commen­taires sur cette affaire sensible. Elle nous a référé au Bureau de l’Éducation Catho­lique (BEC). Le Défi Plus a tenté de prendre contact avec l’un des respon­sables, mais sans succès.

Rappelons qu’un cas similaire avait été rapporté à la CDU en juin dernier. Des fillettes de sept ans d’une école de Curepipe s’amusaient à déshabiller des filles de cinq ans près des toilettes, avant de se livrer à des attouchements sur elles.
DéfiMédia

Thursday, July 7, 2011

À l’initiative du MES – Le Dr Guy décrypte l’indiscipline scolaire

Le Dr John Guy, ancien directeur du « Farnborough 6th Form College (la plus grande institution de Grande-Bretagne), est en visite chez nous depuis lundi. Dans le cadre des conférences organisées par le Mauritius Examinations Syndi­cate (MES), il a rencontré, mercredi, les recteurs et les représentants du ministère de l’Education afin de partager avec eux son expérience dans le do­maine du « school management » et de l’indisci­pline scolaire.

Ayant été recteur d’un collège de 3 250 garçons de la Form VI, le Dr John Guy a parta­gé son expérience dans le domaine de l’éducation. Pour lui, le rôle de l’éducation est de préparer les individus pour des emplois qui n’existent pas encore. Selon lui, l’utilisation de nouvelles technologies est d’une grande aide, puisque les jeunes en sont friands.  Pour le Dr John Guy, il faut encourager, dans nos établissements scolaires, de nouvelles façons de penser incluant la créativité, la pensée critique et la prise de décisions chez les étudiants. Evoquant le problème d’indiscipline, il dira qu’il faut comprendre d’où vient le problème d’indiscipline et trouver des solutions. 

Il faut intéresser les étudiants à ce qui se fait en classe et à savoir ce qui se passe autour d’eux, selon le Professeur Lucien Finette, directeur du MES. En apprenant des autres, selon lui, cela permet aux étudiants de travailler en commun. Quant au Dr John Guy, il a également avancé qu’il faut savoir où nous en sommes : « Quel est l’objectif visé ? Que faire pour y arriver en établissant des plans ? » Ce dernier participera, cet après-midi, à la cérémonie annuelle récompensant les meilleurs candidats aux examens du SC et du HSC. 
DéfiMédia

À l’école Rose-Hill Central – Frère et sœur transférés

Le ministère de l’Education a décidé d’agir par rapport aux deux écoliers fréquentant l’école Rose-Hill Central. Mercredi matin, une écolière qui redouble la Std VI aurait physiquement agressée ses camarades de classe.

Par la suite, elle aurait menacé une autre fille. Ne voulant pas en rester là, elle aurait ensuite quitté l’enceinte de l’école et y serait revenue avec des individus, munis de gourdins. Les responsables de l’école ont alors dû fermer le portail.

Ce ne serait pas la première fois que cette écolière agissait de la sorte. D’autres affaires auraient été rapportées aux responsables de l’école, du fait que ses amis de classe étaient souvent absents. Ces derniers accusaient l’écolière de les avoir tapés. Dans certains cas, le père de l’écolière serait intervenu.

La situation aurait empirée à tel point que la maîtresse avait préféré prendre un long congé. Elle dit avoir reçu des menaces. Le frère de l’écolière, qui est en Std IV, ferait également parler de lui. Des complaintes auraient été rapportées au ministère de l’Education.

L’affaire de mercredi a poussé le ministère de l’Education à agir. Jayen Teeroovengadum, attaché de presse du ministre Vansant Bunwaree, avance que le ministère a proposé son aide aux parents de ces deux écoliers. Il leur a été proposé de transférer la fille dans une autre institution où elle se sentirait à l’aise, étant épileptique et ayant des problèmes comportementaux.

Dans un premier temps, il y a eu un refus. Mais, avec l’aide d’une psychologue et d’un travailleur social, les parents seraient revenus à de meilleurs sentiments. Il a été décidé de transférer l’écolière dans une école spécialisée à Stanley. Son frère serait, lui, conduit vers l’école R.C. Nuckchady à Trèfles.

Toutefois, les parents d’autres élèves de l’école Rose-Hill Central disent qu’ils n’hésiteront pas à entamer une manifestation dans le cas où ces deux écoliers reviennent à l’école ce jeudi.
DéfiMédia

Wednesday, July 6, 2011

Rose-Hill : une écolière menace son amie de classe avec un cutter et plonge la tête d’une autre fille dans la cuvette des toilettes

Une écolière de la Rose-Hill Central Government School, âgée de 11 ans, sème la terreur dans sa classe. L’enfant, qui refait le Certificate of Primary Education (CPE), a menacé une de ses amies de classe avec un cutter ce matin. Peu avant cet acte, elle a plongé la tête d’une autre élève dans la cuvette des toilettes. Une déposition a été consignée contre elle au poste de police de Rose-Hill.

Alertés, des officiers du ministère de l’Education et de la Child Development Unit se sont rendus sur les lieux pour un constat de la situation. Après avoir recueilli des informations sur cette écolière, ils ont conclu que celle-ci doit être transférée vers un autre établissement.

Une psychologue, qui a examiné l’enfant, avance que celle-ci est «issue d’une famille qui passe en ce moment par une phase difficile». De plus, elle est épileptique et souffre de «troubles du comportement». Son frère, qui est en STD IV, a également un même comportement.

Ce n’est pas la première fois que cette fillette fait parler d’elle. Depuis quelque temps déjà, elle sème la panique dans cette école. A tel point que certains écoliers ont décidé de ne plus aller à l’école ayant peur qu’elle ne les frappe ou fasse carrément intervenir son papa. Ce dernier a même déjà menacé la maîtresse d’école. Devant la tournure des événements, celle-ci a décidé de prendre un long congé.

Jayen Teeroovengadum, l’attaché de presse du ministère de l’Education, avance que le ministère avait proposé son aide aux parents de l’écolière pour qu’elle soit transférée vers une autre institution où elle se sentirait à l’aise. Une proposition rejetée par ces derniers. Mais aujourd’hui, il a été décidé que l’enfant sera transférée vers une école spécialisée de Stanley. Le frère sera, lui, transféré à l’école de la Zone d’Education Prioritaire (ZEP) R. C. Nuckchady de Trèfles.

Source: DéfiMédia 
Annick Daniella Rivet et Nesh Raman-Patel